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Les conférences du 1er trimestre 2018-2019

Les différents cycles de conférences que j’ai organisé ces 6 dernières années ont été de grands succès. Vu les élections communales, la déontologie impose un programme limité au premier trimestre 2018-2019. La majorité sortante des urnes en octobre prochain aura à se positionner par rapport aux politiques d’éducation permanente que je mène.

Les conférenciers sont des spécialistes de leur matière et ils se basent sur leurs propres expériences personnelles et professionnelles. Leurs interventions se veulent accessibles à tous et elles nourrissent de nouvelles interrogations et débats.

La première conférence sera consacrée au zéro déchet (conférence du mois de mai reportée à cause de la grève de la SNCF). Les suivantes toucheront au domaine de la psychologie et à des questions de société.

Ces conférences sont gratuites. Elles se dérouleront les mercredis à 20h00 au W:Halll, Centre culturel de Woluwe-Saint-Pierre, 93 avenue Charles Thielemans.

N’hésitez pas à nous contacter si vous désirez recevoir toutes les informations par courriel.

 

QUESTIONS DE SOCIETE

PSYCHOLOGIE

 

Le 05 septembre 2018 : « Zéro déchet, est-ce possible en famille ? » par Mr. Jérémie Pichon, créateur de la Famille (presque) Zéro Déchet.

 

Le 19 septembre 2018 : « L’impact des ondes électromagnétiques sur notre santé » par Mme Wendy de Hemptinne, physicienne.

 

 

Le 12 septembre 2018 : « La pleine conscience comme antidote au burnout » par Mr. Jean-Marie Duval, coach spécialisé dans la gestion de crise, la pleine conscience et le burnout.

 

Le 21 novembre 2018 : «Combattre la maladie du cancer » par Madame Françoise Cardinaux, réalisatrice du film « Le Nuage », qui traite de son combat face à la maladie.

 

 

 

 

 

Public interpellé et interpellation du public

Le vernissage de l’exposition-conférence intitulée : « Plus jamais cela…et maintenant ? L’Histoire est-elle appelée à se répéter ? », animée par le journaliste Grand-reporter Jean-Pierre Martin (RTL-TVI), s’est déroulé devant un public attentif et nombreux.

Dans sa conférence, Jean-Pierre Martin a démontré, vidéo à l’appui, la bonne information de la communauté internationale au moment du génocide des tutsis en 1994. Reprenant l’approche interpellante de l’exposition il a, entre autre, mis en évidence la fureur des militaires envoyés par les Nations Unies et soumis à une obligation d’inaction face à des citoyens locaux rwandais en passe de se faire massacrer.

Il a mis en lumière plusieurs massacres actuels, considérés comme de véritables phases pré-génocidaires par plusieurs organisations internationales, en évoquant, entre autre, la situation du peuple yézidis, minorité kurde, visé par les djihadistes en Irak. La situation des chrétiens dans la région du Moyen-Orient a aussi été mise en évidence : « ils sont pris pour cible, l’objectif est d’annihiler la présence de l’autre et de la faire disparaître de cette région en détruisant tous les symboles de la vie et de la coexistence [des peuples] ». Il a souligné l’importance d’une gouvernance plus « courageuse et morale » des Etats, et à tirer la sonnette d’alarme d’une non-intervention militaire en Syrie favorisant la prolifération de groupuscules djihadistes, qui n’hésiteraient pas à s’infiltrer en Europe en cas de non-déploiement d’actions dans la région « 3000 djihadistes relâchés en Europe c’est 3000 nouveaux attentats… ». Enfin, la question de la responsabilité de notre Etat face à la « prolifération de l’idéologie de haine » a été évoquée : « laisser l’Arabie Saoudite prendre le contrôle des âmes et de la spiritualité des populations immigrées, qui n’avaient au départ rien à voir avec le salafisme, le wahhabisme et le frérisme (Frères musulmans), ont mené aux attentats perpétrés l’année passée à Paris et à Bruxelles ».

 

 

 

 

 

Adoption de l’ordonnance relative à l’engagement de personnes handicapées au sein des CPAS bruxellois !

Intervention de Mr. Serge de Patoul au parlement bruxellois du 7 février 2018 sur la proposition d’ordonnance relative à l’engagement des personnes handicapées dans les administrations des CPAS ici :http://www.weblex.irisnet.be/data/arccc/doc/2017-18/105677/images.pdf  (pages 2 et 3).

Propos détaillés de Mr. Serge de Patoul :

Il est vrai que le texte en débat est la copie conforme du texte que nous avons déjà adopté pour les communes. Cette fois ci, il concerne les CPAS et nous travaillons avec une certaine cohérence pour que les législations soient identiques de part et d'autre.

J'entends quelques critiques sur l'ambition de ce texte. Je voudrais montrer que les ambitions sont à la fois multiples, importantes et réalistes.

S'il est vrai qu'il existe, dans cet État, une obligation des pouvoirs publics d'employer dans l'administration 2,5% de personnes ayant un handicap, force est de constater qu'il s'agit d'une ambition théorique, jamais réalisée, alors qu'aujourd'hui nous débattons d'une ambition réaliste, avec des objectifs précis et avec une évaluation.

C'est donc la première des volontés d’arriver à installer un cadre qui soit susceptible d'être atteint et de permettre ainsi aux décideurs et aux responsables de se mettre en marche parce qu'ils savent pertinemment bien que les objectifs ainsi définis sont atteignables. Je rappelle souvent qu'il ne faut jamais oublier que l'évolution des mentalités, les vraies révolutions, se font toujours par petits pas dont on réalise la grandeur postérieurement.

La volonté est de mettre au travail les personnes porteuses de handicap mais aussi d'encourager un changement dans les mentalités au niveau de l'approche du handicap. Cette volonté se traduit d'abord par le maintien de l'obligation pour les administrations, en l’occurrence les CPAS, de recruter des personnes porteuses de handicap et, ensuite, par le fait de permettre à ces administrations de passer des marchés publics avec des entreprises de travail adapté.

(ETA).

Les ETA représentent 1.800 emplois en Région bruxelloise. Cela signifie que, sans ces entreprises, un bon millier de personnes serait des chômeurs structurels. Il est donc important, et c'est un des éléments phares de cette approche, de veiller à ce que les ETA soient sollicitées, car l'activité économique de ce secteur permet aux personnes porteuses de handicap de travailler.

J'ai été choqué par les propos de M. Verstraete. Les ETA fournissent du travail totalement normal aux personnes handicapées. C'est l'encadrement du travailleur qui fait la particularité de cette pure et simple mise au travail opérée par les ETA.

La sanction a évidemment fait débat. Il est possible d'avoir plusieurs approches par rapport à la sanction, mais il faut lier la logique de la sanction avec celle de l'évolution des mentalités. Si l'on envisage de sanctionner et de pénaliser financièrement, c'est parce que l'on subodore qu'il faudra sanctionner. Mais si, dans la pratique, l'application des sanctions s'avérait nécessaire, cela prouverait que les mentalités n'auront pas évolué et que la logique des administrations et des responsables des ressources humaines n'aura pas évolué.

Ici, l'ambition est beaucoup plus importante: l'accent est mis sur l'évolution des mentalités, sur la volonté des gestionnaires des ressources humaines d'employer des personnes ayant un handicap dans leur administration.

Je souhaiterais revenir sur la journée organisée par l'École régionale d'administration publique (ERAP) à destination des gestionnaires des ressources humaines au niveau des communes pour bien présenter le texte qui avait été adopté. Force a été de constater, lors de cette réunion d'information, l'intérêt, l'attention et la volonté de ces gestionnaires de pouvoir répondre à l'ordonnance, de trouver les moyens d'y parvenir, sachant que plus d'une commune part avec un très grand retard.

Entre la sanction et cette volonté de faire confiance en formant et en sensibilisant, nous avons démontré que c'est bien cette dernière qui sera à terme la plus productive.

J'y viens. Je n'ai pas dit que cela a bien fonctionné pendant trente ans, j'ai dit juste l'inverse. Quelle est la grande différence ici, que vous ne semblez pas comprendre? C'est que l'on fixe des objectifs susceptibles d'être atteints et que l'on crée les conditions pour qu'ils puissent être atteints.

Si c'est notre deuxième débat sur le sujet, je ne doute pas qu'il y en aura un troisième au moment de l'évaluation, sur la manière dont nous pouvons encore progresser. Il est évident qu'il faudra encore progresser et c'est en réalisant de petits pas aujourd'hui que nous pourrons continuer à en faire d'autres.

Cette approche de confiance, facile, est en même temps un vrai défi et nous pensons qu'elle est gagnante. Nous devrons indiscutablement l'apprécier et je suis convaincu que toutes les formations politiques auront le souci d'évaluer cette politique.

Un an plus tard, le temps est venu d'évaluer l'impulsion donnée. Nous pourrons avoir deux regards.

Le premier, pessimiste, consistera à dire que dans telle commune, on n'a pas atteint les chiffres. Le deuxième regard -celui qui m'intéresse, et sur lequel nous nous basons,consistera à voir le chemin parcouru. À ce momentlà, on constatera un changement dans les mentalités. Et c'est bien en changeant les mentalités et avec la volonté de tous de mettre le texte en œuvre que la cause sera définitivement gagnée.

La sanction prévue est d'abord politique. Il s'agit de faire connaître des situations et d'éventuellement dénoncer une inactivité, afin que tous réfléchissent, adoptent un changement de mentalité et développent la volonté d'atteindre les objectifs fixés. Nous pensons que nous accomplirons par là un progrès bien plus révolutionnaire que par la sanction financière.

Enfin, fondamentalement, le recrutement d’une personne porteuse de handicap offre un avantage majeur à l'employeur, et j'espère que cet avantage sera ressenti et mis en avant par les gestionnaires de ressources humaines. Bien souvent, la volonté, l'esprit et la façon d'être d'une personne ayant un handicap sur un lieu de travail sont extrêmement positifs et encourageants. Pouvoir travailler est pour elle un très grand bonheur. Son rayonnement sur l’ensemble du personnel qui la côtoie représente un atout extraordinaire dans la gestion des ressources humaines. Le recrutement d'une personne handicapée offrira un atout extraordinaire pour certains emplois, pour certaines fonctions, pour certains profils de services, pour certains profils de collaborateurs.

 

 

 

Rendre la vue à des aveugles qui l’ignorent

La récolte de lunettes est un grand succès, des milliers de paires partent pour une seconde vie.

 

Depuis des années et de manière permanente, j’ai initié la récolte de lunettes dont vous n’avez plus besoin. Une urne très régulièrement vidée est posée à l’entrée de la Maison communale. Vous pouvez y déposer les lunettes que vous donnez.

C’est ainsi que nous avons procédé à des distributions de paires de lunettes à Musambira au Rwanda ce qui a fait dire au maire de l’époque, Fidèle Bukuba, que nous « rendions la vue à des aveugles qui l’ignoraient. »

 

Cette fois, vu le stock de milliers de lunettes, il a été décidé de collaborer à la Campagne "Sight First" lancée par la Fondation du Lion's Club International, qui met en place des services de soins ophtalmologiques, développe les infrastructures, forme le personnel et/ou assure des services de réadaptation et d'éducation dans les communautés défavorisées. Il cible tout particulièrement les principales causes de cécité et de troubles visuels : cataracte, onchocercose (cécité des rivières), trachome, erreurs de réfraction non corrigées, et plus spécifiquement dans les pays industrialisés, rétinopathie diabétique et glaucome.

 

Que vont devenir ces lunettes ?

 

Elles sont envoyées au Havre (90.300 pour 2016/2017)  pour y être reconditionnées : sélection des bonnes montures, récupération de ce qui peut être réutilisé comme les verres des montures défaillantes, placement sur les montures de verres simples susceptibles d’être adaptés et d’améliorer la vue pour de nombreuses personnes.

 

Le Disctrict 112C du Lions' Club représenté par son ancienne Gouverneure Madame A.  Dupuis, son futur Gouverneur Monsieur E.Benoît, ainsi que par Monsieur Michel Naets, Ancien Président de Zone, tous trois également actifs dans la vie wolusampétrusienne, se chargeront de nos lunettes  dont 50% retrouveront une nouvelle vie. La photo montre le lot des lunettes qui leur a été confié.

 

Elles seront envoyées dans des régions africaines (MAROC / SÉNÉGAL / RDC / BURKINA FASSO / ÉTHIOPIE entre autres), mais aussi en Amérique du Sud (COLOMBIE / PÉROU ...) et en Asie (BHUTAN / SRI LANKA …)

Elles seront, par la suite, distribuées gratuitement après un examen médical professionnel.

 

Cette récolte de lunettes continue. Donner ces lunettes est un geste qui cumule solidarité et bonne gestion de l’environnement.

 

Déplacement de l'arrêt de tram du rond-point Léopold II : une dangereuse erreur

Intervention de Serge de Patoul et débat au parlement bruxellois le 18 décembre 2017 http://weblex.irisnet.be/data/crb/biq/2017-18/00041/images.pdf, (page 29 à 33).

 

Contexte du projet

 

Pascal Smet, la ministre du gouvernement de la région de Bruxelles Capitale, en charge de la mobilité et des travaux, fait suite à la décision prise en 2015 par l'ensemble du gouvernement d’améliorer la sécurité et l'accessibilité des personnes à mobilité réduite (PMR) dans les transports publics.

Pour ce faire, la STIB propose de déplacer l’arrêt de tram situé dans une courbe sur le rond-point Léopold II, vers l'avenue de Tervueren, en face du Palais Stoclet. L’emplacement actuel de l'arrêt favorise de dix à quinze centimètres la distance entre le quai et la première marche du tram, ce qui peut rendre l’accès difficile aux personnes à mobilité réduite.

 

Un projet inadéquat et dangereux

 

Le déplacement de l’arrêt de tram est cependant inadéquat car il porte atteinte à la qualité de la mobilité des piétons et des voitures.

Pour les piétons, ce projet impose à la majorité des utilisateurs de la STIB fréquentant cet arrêt de traverser l'avenue de Tervueren en des points plus dangereux.

Pour les véhicules, ce projet supprime au carrefour une voie de circulation sur la contre-allée (celle de la contre-allée vers les bandes centrale). Des deux voies de circulation actuelle, il n'en resterait plus qu'une, bouchons assurés !

En plus de l’abattage de 6 marronniers, ce projet va détériorer l’environnement aux abords du Palais Stoclet en réaménageant l’avenue de Tervueren en plaçant un feu de signalisation juste après un carrefour, à un endroit inattendu par les chauffeurs.

 

D’abord des trams sans marche

 

La conception des trams sans marche est une solution plus adéquate pour améliorer la sécurité et l’accessibilité aux transports des personnes à mobilité réduite. Cela nécessite au préalable un aménagement de la station Montgomery pour accueillir ces nouveaux trams. Après la mise en circulation de ces trams, le besoin pourra être étudié au vu de la situation nouvelle.

 

Actuellement … attention, ce n’est pas clos !

 

La commission de concertation de l’urbanisme s’est tenue : les représentants de la région ont accepté le projet, ceux de la commune l’ont refusé. C’est maintenant le service de l’urbanisme régional qui doit délivrer ou non le permis. D’où l’intérêt du débat au parlement.

 

 

 Pour les voitures, la bande de gauche devra être supprimée.

 

 

 

Le lieu prévu pour l'arrêt Léopold II, les marroniers devraient être abattus.

 

 

 

L'aubette perdra son utilité.

 

 

 

 

Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de sa personnalité juridique.

Notre commune inscrite dans un programme de coopération (2017-2021) avec le Nord Kivu (Goma, Butembo et Beni) et avec Ouagadougou (Sig Noghin) met en pratique l’article 6 de la déclaration universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies

Concrétisation de ma politique : les actions

Outre les actions en matière d’éducation et de santé menées au Rwanda (Ruyumba-Musambira), la coopération porte sur la réhabilitation des services de l’Etat civil et de la Population au Nord Kivu et uniquement de l’Etat civil à Ouagadougou. Ainsi, via ce service de base des pouvoirs publics, chaque personne possède une existence administrative lui procurant ainsi les droits fondamentaux : les droits à la vie, à la liberté, à la protection et à l’éducation. De plus, le mariage civil donne des droits et des obligations. Le risque d’abandon, en particulier de la femme avec des enfants, est minimisé. Sans ce mariage, la femme et ses enfants ainsi abandonnés tombent dans une grande précarité.

Réflexions politiques

-                la coopération efficace passe par la collaboration et le «faire faire» et non par le «faire à la place». Ainsi, nous œuvrons à distance et par des rencontres. Toutes les actions concrètes sont menées en concertation et gérées par des locaux.

-                les bailleurs de fonds ont une approche du développement basée sur les macro-projets aux dépens des micro-projets. C’est une faute. L’efficacité de l’euro investi dans des micro-projets est socialement beaucoup plus rentable que celui investi dans des macro-projets qui s’inscrivent dans un développement d’ensemble.

-                s’il y a un noble souci des bailleurs de fonds de rechercher la professionnalisation, l’efficacité et l’efficience, la surcharge administrative qu’ils demandent provoque une bureaucratisation. En pratique, la consommation d’un euro pour le terrain suscite une dépense d’un euro pour l’administration. Cette surcharge administrative n’est donc ni du professionnalisme, ni de l’efficacité, ni de l’efficience !

La commune s’inscrit dans la logique du «faire faire», des micro-projets et du professionnalisme.

 

sig nognin 2sig noghin octobre 2017

Photos prises à Sig Noghin - Ouagadougou

Lettre à mes futurs petits-enfants.

Bonne gouvernance

Mes futurs chéris,

Nous voilà début juin, à 1 mois des vacances scolaires. Les mines commencent à se réjouir. Les journées s’allongent. Que la lumière et le soleil font du bien… Sur terre, malheureusement, le climat n’est pas bon. Les attentats font place à de nouveaux attentats, et les larmes des uns remplacent celles des autres. En cet été 2017, la Belgique, elle, est secouée par des scandales et des dysfonctionnements, assassins pour le monde politique…

Chaque jour ou presque, une nouvelle affaire éclate. L’on apprend ici que certains mandataires politiques se sont octroyés des avantages honteux et là que d’autres perçoivent des jetons de présence pour leur absence au conseil d’administration où ils siègent. Vous trouvez cela honteux ? Vous n’êtes pas les seuls, mes chers petits !

Dans la commune où je vis, et où vous vivrez, les élus communaux viennent de créer un cadastre des rémunérations des représentants communaux. Cela signifie que, désormais, la population connaîtra le salaire de ses représentants publics, et ce, quelles que soient les structures où ils siègent. Les Wolusanpétrusiens auront ainsi un contrôle sur le bon respect des règles en vigueur et sur l’absence d’indemnités ou avantages démesurés, et un regard sur le bon usage des deniers publics…

Je puis également vous assurer qu’il n’y a aucune fausse rémunération dans les asbl communales à Woluwe-Saint-Pierre. Toute rémunération est liée à un travail. Ainsi, notre échevine de la Culture, Caroline Persoons (DéFI), a proposé aux CA des asbl culturelles, le Whalll et le Centre culturel et de Congrès, de ne plus rémunérer les administrateurs-délégués, l’engagement d’un directeur ayant fortement allégé le travail de ces derniers.

Cette exigence de transparence, nous l’avons également appliquée chez DéFI. Depuis cette année, tous les mandataires exerçant un mandat rémunéré doivent déposer, pour le 31 mars de chaque année, une déclaration sur l’honneur reprenant toutes les rémunérations et avantages de toute nature liés à l’exercice d’un mandat durant l’année précédente. Nos 250 mandataires se sont pliés à l’exercice, sans rechigner… Comment pourrait-il en être autrement ? Nous n’avons rien à cacher… Les partis politiques ont l’autorité morale sur les leurs. Ne sont-ils pas les garants d’une vie publique digne et sans tache ?

Lorsque vous lirez ces quelques phrases, mes futurs chéris, j'espère que ces graines que nous avons plantées, auront donné naissance à un «vivre ensemble» majestueux, qui respecte tout le monde en tenant compte des particularités de chacun, et qui permet à tous de vivre dignement…

Les élus DéFI de Woluwe-Saint-Pierre

 

 

Le burn-out, une véritable maladie professionnelle à mieux encadrer !

L’année dernière, en Belgique, plus d’un employé sur 7 a fait un burn-out, cet épuisement dû à une longue exposition au stress au travail. Selon l’INAMI, 80.000 Belges en souffriraient chaque année… En moyenne, les personnes victimes d’un burn-out restent 189 jours chez elles ! Des chiffres qui donnent le tournis et qui prouvent qu’il s’agit d’un vrai problème de santé publique, dont notre commune de Woluwe-Saint-Pierre est bien consciente…

Peut-être avez-vous assisté, fin de l’année dernière, au cycle de trois conférences sur le sujet, organisées à l’initiative de l’échevin Serge de Patoul, en charge de l’éducation permanente. Cette thématique s’est également invitée en février dernier, à son initiative encore, au Parlement francophone bruxellois, dans le cadre des Jeudis de l'Hémicycle, lesquels abordent des questions d'actualité, de santé ou de société, essentielles aux citoyens bruxellois. L’occasion de recueillir l’expérience et les conseils de deux experts en la matière, le psychologue David Vandenbosch et le psychiatre Nicolas Clumeck.

Pas encore une maladie professionnelle

En 2016, le burn-out devient une maladie liée au travail ; cette reconnaissance permet de mettre sur pied des programmes de prévention financés par l’Etat… Un pas dans la bonne direction, certes, mais il importe d’aller plus loin : reconnaître ce syndrome d’épuisement comme une maladie professionnelle, ouvrant la voie à des indemnités pour le travailleur et à une reconnaissance de sa souffrance par son entourage. Un texte va prochainement être déposé en ce sens à l’initiative de députés bruxellois DéFI.

Des propositions pour Woluwe-Saint-Pierre

Notre administration communale n’est, bien sûr, pas épargnée par ce mal. C’est la raison pour laquelle DéFI Woluwe-Saint-Pierre plaide pour la mise en œuvre de campagnes de prévention au sein du personnel. Il s’agirait, par exemple, de cibler les personnes à risque et celles en burn-out, et de leur offrir un accompagnement en coaching. Les deux spécialistes que nous avons rencontrés proposent un éventail d’autres pistes : optimiser les conditions de travail, renforcer le soutien social, la confiance mutuelle, la reconnaissance des efforts, favoriser un changement de la personne quand les conditions de travail sont mauvaises, créer les conditions de son retour à l'emploi…

Vu la recrudescence généralisée du burn-out, il est impératif de mettre rapidement en place certains garde fous. C’est la raison pour laquelle nous prônons l’amélioration de la collaboration entre la médecine du travail et les professionnels de la santé qui traitent le burn-out, dans une optique de réseau de soins. Et le renforcement de la sensibilisation des employeurs à la problématique du burn-out. Pour Woluwe-Saint-Pierre, nous y veillerons !

Les élus DéFI de Woluwe-Saint-Pierre

Qu’en est-il des orthopédagogues dans notre enseignement ?

Interpellation au conseil communal :Photo Wolu Avril 2017

Beau débat suscité par Cécile Vainsel (PS) au sujet de la présence d’orthopédagogues dans l’enseignement fondamental comme à Auderghem. Réponse : une génération d’enfants à l’avance à Woluwe-Saint-Pierre. Faisons le point.

La situation

Avoir des orthopédagogues à l’école a pour objectif d’aider les élèves en difficulté. Depuis l’année scolaire 2010-2011, l’intégration des enfants ayant des troubles d’apprentissage (surtout «dys») est en œuvre dans les écoles ordinaires de Joli-Bois et de Stockel (inscription à l’école de Joli-Bois individualisé, type 8). Le nombre d’élèves ainsi soutenus montre à la fois la nécessité et le succès :

Année

scolaire

élèves en intégration

élèves à J. B. individualisé

2009-2010

0

120

2010-2011

9

125

2011-2012

24

123

2012-2013

30

125

2013-2014

35

119

2014-2015

48

112

2015-2016

51

104

2016-2017

62

105


Deux pratiques dans les écoles ordinaires

À l’école de Joli-Bois primaire, une classe avec deux enseignant(e)s accueille 6 élèves en intégration. L’ensemble des élèves de la classe bénéficient d’un apport pédagogique plus adapté vu la présence des deux enseignant(e)s. À Stockel, les enfants en intégration sont répartis dans différentes classes et ils bénéficient d’une aide individuelle.

Le suivi au premier degré du secondaire

Dans le secondaire, l’enseignement spécialisé pour les enfants ayant des difficultés d’apprentissage n’existe pas. Pour pallier cette carence et assurer une cohérence de notre réseau d’enseignement, le centre scolaire Eddy Merckx (ICMES) propose un premier degré qui porte une attention particulière aux élèves ayant des difficultés d’apprentissage pour assurer la transition du primaire au secondaire.

Les apports communaux

Pour mener à bien ce projet d’école de la réussite, la commune prend en charge depuis le début une logopède et une institutrice à temps plein. Une logopède a été intégrée dans l’équipe pédagogique du 1er degré du secondaire.

Dans les recrutements, les enseignants orthopédagogues sont préférés. La formation en horaire décalé en orthopédagogie est encouragée auprès des enseignants n’ayant pas cette spécialisation.

Des questions

Le besoin d’un soutien particulier des élèves en difficulté d’apprentissage et la réussite du projet sont évidents. Néanmoins, des questions sont aujourd’hui clairement posées. La forte pénurie d’instituteurs cause un réel préjudice. Les règles administratives créent des carcans aberrants, rigides, contraires à l’intérêt pédagogique voire nuisibles et destructeurs (pas de possibilité de gérer les inscriptions et les ressources humaines, d’innover dans la conception des classes, …). La surcharge de travail est claire en particulier pour l’école individualisée qui a 25% de ses élèves en intégration et donc sur un autre site que celui de l’école.

Ces questions concernent pratiquement tout le système de l’enseignement. Sans réponse pertinente à ces questions, notre enseignement saigne !