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L’enseignement artistique en danger

L’enseignement artistique mène un ensemble de jeunes à l’apprentissage de la rigueur et à l’ouverture à la culture. Normalement, cet enseignement devrait être inséré dans l’enseignement obligatoire. Il se fait qu’aujourd’hui l’apprentissage de la musique et des arts plastiques ne sont plus dans les programmes scolaires.

C’est donc par le biais des académies que notre jeunesse est susceptible de s’ouvrir aux arts.

Fin novembre dernier, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a tenté d’instaurer un droit d’inscription dans l’enseignement secondaire artistique à horaire réduit pour tous les enfants qui bénéficient jusqu’à présent de l’exemption de ce droit d’inscription. Cette mesure a été abandonnée grâce aux réactions vives des directions des académies et d’échevins qui ont cette attribution.

Ne nous leurrons pas, la proximité des élections a été un moteur de ce retrait. La question est de savoir s’il s’agit de l’enterrement de la proposition ou d’un simple report.

La gratuité de l’enseignement artistique fait donc partie du débat électoral pour les élections du mois de mai prochain. J’estime qu’il est essentiel d’avoir cette gratuité pour tous les jeunes en obligation scolaire. Le matériel nécessaire est déjà suffisamment onéreux.

Déjà, actuellement, nous constatons qu’avec le minerval de 69€ par an pour les enfants qui ont atteint 12 ans, des parents précarisés retirent leurs enfants de l’académie.

Pour l’académie de musique de Woluwe-Saint-Pierre, 669 élèves sur les 1.251 auraient été concernés par la mesure que le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a tenté de mettre en place. La mesure aurait signifié aussi une surcharge du travail administratif aux dépens des tâches pédagogiques.

L’enseignement en Région bruxelloise est l’enjeu fondamental de ces prochaines années. Les académies, comme institutions de formation artistique, en font partie : défendons-les.

Partenariat avec Goma: Woluwe-Saint-Pierre se projette dans les années 2014-2016 (2)

Depuis quatre ans, un partenariat entre notre commune et la ville de Goma au Congo fonctionne malgré la situation de conflit dans la région. J’ai initié le partenariat avec le soutien de citoyens de notre commune(1). Ma volonté politique est d’être des plus déterminés vu le contexte de conflit au Nord Kivu, contexte qui sanctionne d’abord la population. Ainsi, notre commune participe activement à un développement durable en contribuant au fait que le pouvoir local gomatracien soit efficace.

Les actions déjà menées

La commune s’est inscrite dans le programme de coopération belge dont l’objet est de réhabiliter le service Etat Civil – Population. Avoir ce service local efficient permet de donner des droits aux personnes et d’avoir les informations nécessaires pour la gestion publique, entre autres pour organiser et gérer les recettes fiscales.

Je veille à placer la commune dans une dynamique de réseau pour travailler avec la mairie, la société civile congolaise et des ONG.

D’autres actions ont été menées en collaboration avec des ONGs dans le domaine de l’éducation avec le soutien à un centre culturel (livres, cdRoms, documents de sensibilisation en matière de santé).

Durant ce mois de novembre 2013

Durant ce mois de novembre 2013, où notre commune a participé à une réunion de travail à Kinshasa pour élaborer la suite du programme de réhabilitation du service Etat Civil – Population. L’objectif poursuivi est de permettre à l’association de la ville et des communes de déposer une suite du programme pour avoir un financement de la coopération belge pour les années 2014 à 2016.

A la suite de la réunion de l’association internationale des maires francophones (AIMF) à Paris, le Maire de Goma, Nasson , s’est rendu à Woluwe-Saint-Pierre. Outre la prolongation des discussions, l’objectif était d’examiner avec une entreprise bruxelloise le moyen de sécuriser les documents de l’Etat civil et la mise en place de la bancarisation de l’administration. Cette visite fut aussi l’occasion de sensibiliser les wolusampétrusiens à la situation actuel à Goma.

Pour les années 2014, 2015 et 2016

Cette fin d’année 2013 a été intense en actions en vue de préparer la suite du projet encours. De manière synthétique, avec la ville de Goma, nous avons défini les axes de collaboration suivants : finalisation et validation du recensement (les déplacements de population nous imposent de passer par une étape de validation), informatisation du service « Etat civil Population » et sécurisation du système ainsi que des actes, réalisation de quatre rénovations de maison de quartier pour avoir sept bureaux de l’Etat Civil – Population pour l’ensemble de la ville de Goma (+/- 1 million d’habitants).

De plus, avec l’AIMF et d’autres communes belges et congolaises, un travail de prospection de financement auprès de bailleurs de fonds internationaux sera mené.

Enfin le Collège a décidé de participer à un investissement de reconstruction de la paix qui renforce l’efficacité du pouvoir local.

Si vous souhaitez contribuer à nos relations avec Goma ou avoir plus d’informations, je vous invite à me contacter.

(1) L’asbl « Allez les enfants », l’ONG Comequi

Serge de Patoul

Photo, commentaire en dessous : 

Rencontre lors de la réunion à Kinshasa, de gauche à droite, Naasson Kubuya Ndoole, maire de Goma, Serge de Patoul, député et 1er échevin, Elvis Mutiri wa Bashara, député national de Goma et président de la chambre de commerce Belgo-Congolaise

Nos écoles contribuent à une recherche fondamentale sur la dyslexie

Plusieurs études sur la dyslexie ont montré qu’il existe un lien entre les difficultés rencontrées par les personnes dyslexiques (lecture, orthographe, confusions visuelles et phonologiques) et les rythmes cérébraux. Le rythme de communication de certains groupes de neurones ne serait pas adapté pour traiter la parole de manière efficace, ce qui aurait des répercussions sur le langage oral et le langage écrit. Selon la chercheuse Usha Goswami et son équipe (Royaume-Uni), une prise en charge centrée sur la perception et la production d’activités rythmiques pourrait favoriser la synchronisation des rythmes cérébraux et de ce fait là améliorer les performances des enfants dyslexiques.

Durant cette année scolaire, des enfants des écoles de Joli-Bois primaire et individualisé participeront à un projet de recherche sur la dyslexie, mené par le CHU Brugmann en collaboration avec le CHU Saint-Pierre et l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola et financé par le Fond Iris Recherche de la fondation Roi Baudouin. Les objectifs de ce projet, intitulé « Dyslexie développementale : améliorer son dépistage et sa prise en charge sur base d’un modèle physiopathologique », sont doubles :

  • Améliorer le dépistage de la dyslexie en développant un nouvel outil basé sur l’analyse des oscillations neuronales (rythme de décharges des neurones).
  • Proposer un nouveau type de rééducation de la dyslexie centré sur la perception et la production d’activités rythmiques.

Concrètement, cette recherche se déroulera en 3 étapes :

  1. à partir de novembre, les enfants dyslexiques et non dyslexiques, dont les parents auront consenti à participer à l’étude, passeront une série de tests logopédique, rythmique et électroencéphalographique.
  2. de janvier à juin 2014, certains des enfants dyslexiques engagés dans l’étude participeront à des séances de rythmique au sein de l’école alors que d’autres suivront leur cours habituel de gymnastique.
  3. à partir de la fin juin, les enfants dyslexiques et non dyslexiques repasseront les mêmes tests que ceux réalisés en début d’année afin de déterminer si les séances de rythmique ont un impact positif sur les performances des enfants dyslexiques.

Ce projet de recherche, mené en étroite collaboration entre les hôpitaux du réseau IRIS, l’école Joli Bois et le Home Roi Baudouin (dans lequel les tests auront lieu), est l’occasion pour les enfants de vivre une expérience scientifique enrichissante, participant à leur formation et il représente pour les enfants dyslexiques et leurs parents une nouvelle piste de prise en charge de la dyslexie.

En inscrivant notre réseau communal d’enseignement dans la recherche fondamentale, ma volonté est de progresser dans la prise en charge de tous les enfants dyslexiques et de placer notre corps enseignant dans une dynamique de recherche qui, déjà, l’enthousiasme.

Serge de Patoul

  1. Les dyslexiques constituent plus au moins 10% de la population. La dyslexie touche les enfants (et les adultes) dont l'activité intellectuelle est normale. Ces enfants présentent des difficultés dans l'acquisition de la lecture et de l'écriture. Ils doivent recevoir un accompagnement et un enseignement spécialisé, visant à la correction des troubles et qui sera d'autant plus efficace, si elle est diagnostiquée rapidement.

 

Collaboration entre Woluwe-Saint-Pierre et l'asbl Comequi à Goma

Plaçons nous dans une coopération durable

Un développement durable passe par une administration locale efficace. Convaincu de l’exactitude de cette approche de la coopération, j’ai lancé la commune de Woluwe-Saint-Pierre dans des projets de coopération qui se basent sur des transferts de compétences en matière de gestion publique locale.

Lire la suite : Collaboration entre Woluwe-Saint-Pierre et l'asbl Comequi à Goma

Dix tableaux blancs interactifs font leur rentrée dans les écoles fondamentales de Woluwe-Saint-Pierre.

Pendant un an, les élèves d’une classe de 6e primaire de l’école du Centre et leur professeur ont pu tester, en avant-première, un nouvel outil que la commune de Woluwe-St-Pierre souhaite désormais implanter dans toutes les classes de l’entité. Il s’agit d’un tableau blanc interactif, un écran géant tactile servant d’espace d’écriture ou de support pour la projection de ressources multimédias.

Pour lire l'article paru dans la presse, cliquez ici

Vous qui aimez chanter

Le chœur Sammartini(direction Marian Mitea) de l’Académie de musique de Woluwe-Saint-Pierre, ensemble qui fêtera ses 30 ans d'existence en 2014, souhaite renforcer tous ses compartiments, en vue des prochains concerts et déplacements à l’étranger. Nous recherchons des personnes avec un certain bagage choral, bonne voix et aisance dans la lecture. Le fait de chanter dans un autre groupe n'est pas un obstacle.

Si vous êtes intéressé, merci de prendre contact avec : Mme Claire De Sutter- 010 43 93 35/ 0495 43 87 98   ou Mme Roselyne de Donnea 02 737 77 47 et visitez le site du choeur : www.sammartini.org.