Serge de Patoul, député 1er échevin en charge des jumelages et de la coopération internationale a mené une mission du 24 au 2 mai à Goma au Congo pour encadrer la ville de Goma et ses deux communes (Goma et Karisimbi) dans la mise en place d’un service de l’Etat Civil Population. La délégation comprenait Anne Charlotte d’Ursel, députée et échevine de l’Etat Civil Population et Dominique Harmel Président du CPAS ainsi des fonctionnaires et des bénévoles dont Eric de Lamotte, Président de l’ONG « Allez les enfants » active à Goma et Luce Leflere, présidente de l’ONG « Action développement Afrique ». Reprenons l’historique du projet. La coopération belge, sous l’initiative du ministre Charles Michel, dans la logique de coopération développée par l’ancien président des Nations Unies Koffi Anan, a mis en œuvre un programme de coopération pluriannuel entre institutions locales. Serge de Patoul avait, dans le cadre de ce programme, obtenu des financements pour des projets avec notre entité jumelée rwandaise Musambira et Ruymba, pour améliorer la gestion de l’administration locale. Depuis, le programme a évolué. Comme Woluwe-Saint-Pierre est la seule commune active dans ce programme au Rwanda, le pays n’a plus été éligible. Bien décidé de continuer à agir pour la coopération, l’échevin Serge de Patoul avec Eric de Lamotte a œuvré pour nouer des relations avec la ville de Goma qui se situe à 5 heures de Musambira et pour inscrire Woluwe-Saint-Pierre dans le programme de coopération belge pour la mise en œuvre et le soutien de services de l’Etat Civil et Population. Aujourd’hui, c’est chose faite et Woluwe-Saint-Pierre s’est inscrit dans ce projet de coopération pour trois ans. Le budget de l’ensemble du programme est de 116.000 euros, financé par la coopération belge. La commune apporte son expertise et des heures de travail. Les objectifs de la mission. Les objectifs de la mission, définis par Serge de Patoul, sont trois : « Tout d’abord, c’est le lancement du projet de création du service Etat Civil Population et l’analyse de la situation en vu de valider ou de corriger le projet tel que défini lors de la réunion de Kinshasa de novembre dernier. Ensuite, c’est la mise en œuvre de l’organisation des flux financiers. Et enfin, l’examen d’effets de synergie susceptible d’initier d’autres projets tels que la création d’une bibliothèque » Et le bilan Les objectifs ont été atteints. Le projet est lancé et un programme d’actions est défini. Dès la mi-juillet une vérification sera faite, pour le cas échéant ajuster le travail à accomplir. D’autres projets sont en gestation ou en cours de réalisation comme une bibliothèque.