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Distribution de prix de fin d’année.

Comme chaque année, fin juin une distribution de prix a eu lieu dans nos écoles communales. Cette année, les résultats de réussite du CEB sont excellents. Soulignons que c’est la première fois que des enfants présentant des difficultés « DYS » (dyslexique, dyscalculie, dysphasie,…) ayant suivi tout leur cursus en intégration, ont présenté le CEB. Il s’est donc dégagé de manière manifeste que le système de l’intégration est un plus qui ne pénalise aucun élève, bien au contraire.

Pour les enfants du premier degré différencié au Centre Scolaire Eddy Merckx, les résultats obtenus au CEB ont aussi été globalement bons. Ces résultats démontrent que les initiatives pédagogiques entamées voici pratiquement 5ans, portent leurs fruits. C’est l’illustration que notre réseau d’enseignement s’inscrit pleinement dans la logique d’une approche pédagogique de réussite pour tous.

 

Le 20 mars, nos écoliers vivront une matinée exceptionnelle…

Le 1er jour du printemps, soit le 20 mars prochain, nous connaîtrons une éclipse solaire presque totale entre 9h26 et 11h44, avec un maximum à 10h35. Une chance extraordinaire pour nos écoliers qui se trouveront précisément dans la cour de récréation avec, sur le nez, des lunettes spéciales que leur aura fournies la commune…

Savez-vous que la prochaine éclipse visible depuis la Belgique est prévue le 25 mai 2142… Le caractère exceptionnel de celle du 20 mars n’a donc pas échappé à notre échevin de l’Enseignement, Serge de Patoul.

Avec ses collègues du Collège, il a décidé de profiter de l’événement pour initier les élèves de l’enseignement fondamental à l’astronomie ! Début mars, Jacques Duffaut, qui préside l’asbl Latitude 5050, le club d’astronomes amateurs de Woluwe, viendra, dans les écoles primaires communales, expliquer le phénomène de l’éclipse solaire. Imaginez-vous les yeux écarquillés d’un enfant de primaire à qui on explique que lors d’une éclipse, il fait nuit noire - ou presque – en plein jour… Extraordinaire, non ?

Puis, aux environs du jour J, la commune fournira des lunettes spécialement conçues à cet effet pour que chaque enfant de notre enseignement communal puisse regarder l’éclipse en toute sécurité. Il faut en effet savoir, comme l’a souligné le Dr Frédéric Clette, astrophysicien solaire à l’Observatoire royal de Belgique, dans la presse que « ces lunettes absorbent 1.000 fois le rayonnement du soleil, soit des centaines de fois plus que des lunettes de soleil classiques ».

Le temps d’une journée, ce vendredi 20 mars en l’occurrence, ne souhaiteriez-vous pas, vous aussi, retourner sur les bancs de l’école pour participer à ce spectacle quasi unique dans une vie ?

N’hésitez pas à consulter le site www.lat5050astronomie.be si le sujet vous intéresse. Le club d'astronomes amateurs de Woluwe vous attend, une semaine sur deux, les vendredis, de 21h00 à 23h00, au Centre Sportif de Woluwe-Saint-Pierre.

Nouvelle initiative pédagogique à l’attention des hauts potentiels (HP)

Depuis cette année scolaire, l’école communale du Chant d’Oiseau se lance dans la mise en place d’un nouveau projet pour les enfants à haut potentiel (HP).

Dans le cadre du recrutement des nouveaux enseignants, une attention a été portée sur l’engagement d’une enseignante ayant une expertise au sujet des enfants hauts potentiels.

Les objectifs poursuivis sont de quatre ordres. Le premier aspect concerne le repérage des enfants hauts potentiels. Le deuxième objectif est d’apporter une aide aux enseignants qui ont dans leur classe un enfant HP diagnostiqué. Le troisième est formé les enseignants pour observer chez les enfants les variables qui permettent de détecter le caractère HP. Cette formation est donc aussi une sensibilisation et une amélioration des connaissances des enseignants. Enfin, le quatrième est de mieux répondre aux attentes des enfants HP.

Le projet sera mené avec l’accord des parents, la collaboration du PMS, de l’ensemble du corps enseignant de l’école et d’une asbl spécialisée dans la problématique des HP.

En pratique, le projet s’articulera en phases :

-    recueil des avis des enseignants sur la présence éventuelle d’enfant(s) HP dans leur classe,

-    confrontation ou infirmation des avis des enseignants par l’enseignante ressource qui passera en tant qu’observatrice dans les classes,

-    vérification des cas détectés par le PMS en fonction d’un testing basé sur le QI (Quotient d’Intelligence) en accord avec les parents,

-    mise en place d’activités spécifiques, hors cursus scolaire (sur le temps de midi) pour ces enfants. Ces activités gratuites répondront à des dépassements qui leur seront proposés.

Gageons que ce projet amènera un meilleur épanouissement pour ce type d’enfants qui ne traversent pas toujours une scolarité sans obstacle malgré leur intelligence élevée.

En principe, ce projet sera étendu aux autres écoles communales dès l’année scolaire prochaine.

 

 


Nouvelles classes à l’école communale de Stockel

Lors de la fête de l’école, de nouvelles classes ont été inaugurées à l’école communale de Stockel.Quatre grandes classes et une petite ainsi que des sanitaires, ont été construits sur le toit du bâtiment rue Vandermaelen.Ces classes accueillent les 5ème et 6ème primaires. Ces nouveaux locaux offrent à l’école la possibilité de réaffecter les espaces de manière pédagogiquement plus adéquate. Ainsi, par exemple, les enfants des classes d’accueil en maternelle disposent dorénavant d’un local spécifique pour faire la sieste, en dehors du local de psychomotricité qui a été rénové cette année scolaire.

Outre une augmentation de place pour les enfants, c’est aussi une amélioration pour la qualité de l’enseignement.Un des défis annoncés pour la Région bruxelloise par le monde politique lors de la campagne électorale qui vient de se clôturer est l’évolution de la démographie. Cette inauguration contribue à y répondre.

Les locaux sont spacieux et une attention toute particulière a été portée à l’isolation, à l’utilisation rationnelle de l’éclairage et à la qualité de l’air. C’est ainsi que des systèmes d’adaptation de l’éclairage à la luminosité extérieure ont été placés. Un mécanisme de renouvellement de l’air a également été mis. Cependant, l’augmentation de classes ne se traduit pas automatiquement par une augmentation importante de places pour les élèves. Effectivement, les infrastructures collectives (salle de gymnastique, cour de récréation, réfectoire, …) ne sont pas pour autant modifiées et leur capacité totale est évidemment limitée.

Par contre, cette nouvelle infrastructure place l’école dans des conditions meilleures pour mener à bien des enseignements de rattrapage et d’apprentissage de la seconde langue.

Après la mise en œuvre de l’inclusion d’élèves de type 8 (les « dys ») à l’école communale de Joli-Bois, c’est, dès l’année scolaire prochaine, l’école de Stockel qui va aussi accueillir des élèves de type 8 en inclusion.

L’objectif que je fixe est d’avoir un réseau communal assurant pleinement l’inclusion des enfants de type 8 dans les trois ans.

 

 

Nos écoles contribuent à une recherche fondamentale sur la dyslexie

Plusieurs études sur la dyslexie ont montré qu’il existe un lien entre les difficultés rencontrées par les personnes dyslexiques (lecture, orthographe, confusions visuelles et phonologiques) et les rythmes cérébraux. Le rythme de communication de certains groupes de neurones ne serait pas adapté pour traiter la parole de manière efficace, ce qui aurait des répercussions sur le langage oral et le langage écrit. Selon la chercheuse Usha Goswami et son équipe (Royaume-Uni), une prise en charge centrée sur la perception et la production d’activités rythmiques pourrait favoriser la synchronisation des rythmes cérébraux et de ce fait là améliorer les performances des enfants dyslexiques.

Durant cette année scolaire, des enfants des écoles de Joli-Bois primaire et individualisé participeront à un projet de recherche sur la dyslexie, mené par le CHU Brugmann en collaboration avec le CHU Saint-Pierre et l’Hôpital Universitaire des Enfants Reine Fabiola et financé par le Fond Iris Recherche de la fondation Roi Baudouin. Les objectifs de ce projet, intitulé « Dyslexie développementale : améliorer son dépistage et sa prise en charge sur base d’un modèle physiopathologique », sont doubles :

  • Améliorer le dépistage de la dyslexie en développant un nouvel outil basé sur l’analyse des oscillations neuronales (rythme de décharges des neurones).
  • Proposer un nouveau type de rééducation de la dyslexie centré sur la perception et la production d’activités rythmiques.

Concrètement, cette recherche se déroulera en 3 étapes :

  1. à partir de novembre, les enfants dyslexiques et non dyslexiques, dont les parents auront consenti à participer à l’étude, passeront une série de tests logopédique, rythmique et électroencéphalographique.
  2. de janvier à juin 2014, certains des enfants dyslexiques engagés dans l’étude participeront à des séances de rythmique au sein de l’école alors que d’autres suivront leur cours habituel de gymnastique.
  3. à partir de la fin juin, les enfants dyslexiques et non dyslexiques repasseront les mêmes tests que ceux réalisés en début d’année afin de déterminer si les séances de rythmique ont un impact positif sur les performances des enfants dyslexiques.

Ce projet de recherche, mené en étroite collaboration entre les hôpitaux du réseau IRIS, l’école Joli Bois et le Home Roi Baudouin (dans lequel les tests auront lieu), est l’occasion pour les enfants de vivre une expérience scientifique enrichissante, participant à leur formation et il représente pour les enfants dyslexiques et leurs parents une nouvelle piste de prise en charge de la dyslexie.

En inscrivant notre réseau communal d’enseignement dans la recherche fondamentale, ma volonté est de progresser dans la prise en charge de tous les enfants dyslexiques et de placer notre corps enseignant dans une dynamique de recherche qui, déjà, l’enthousiasme.

Serge de Patoul

  1. Les dyslexiques constituent plus au moins 10% de la population. La dyslexie touche les enfants (et les adultes) dont l'activité intellectuelle est normale. Ces enfants présentent des difficultés dans l'acquisition de la lecture et de l'écriture. Ils doivent recevoir un accompagnement et un enseignement spécialisé, visant à la correction des troubles et qui sera d'autant plus efficace, si elle est diagnostiquée rapidement.

 

Dix tableaux blancs interactifs font leur rentrée dans les écoles fondamentales de Woluwe-Saint-Pierre.

Pendant un an, les élèves d’une classe de 6e primaire de l’école du Centre et leur professeur ont pu tester, en avant-première, un nouvel outil que la commune de Woluwe-St-Pierre souhaite désormais implanter dans toutes les classes de l’entité. Il s’agit d’un tableau blanc interactif, un écran géant tactile servant d’espace d’écriture ou de support pour la projection de ressources multimédias.

Pour lire l'article paru dans la presse, cliquez ici

Innovation pédagogique pour une école de la réussite

Projet logopédique  au 1er degré du secondaire

La commune de Woluwe-Saint-Pierre a une très belle offre d’enseignement. Les réseaux libre et officiel présentent un enseignement secondaire de très bon niveau. La commune se doit de développer un enseignement qui réponde à des besoins auxquels il n’y pas ou peu de réponse à l’est de Bruxelles. Dans cette perspective, notre Centre scolaire Eddy Merckx (ITSSEP et ICMES) a pour vocation d’être l’école du premier choix de la seconde chance. Pour le premier degré du secondaire, notre école communale doit être capable d’accueillir les enfants éprouvant plus de difficultés d’apprentissage et pour qui l’offre d’enseignement est pratiquement inexistant de ce côté de Bruxelles.

Lire la suite : Innovation pédagogique pour une école de la réussite 

Enseignement : folie ?

Mes expériences d'échevin de l'enseignement et de professeur à l'Université me poussent à dénoncer "la folie" de la rigidité de notre système d'enseignement.  Cette rigidité déresponsabilise, pénalise les élèves, la grande majorité du corps enseignant, soucieux de faire un travail de qualité et les jeunes qui entrent dans la profession. Cette rigidité est l'expression d'une méfiance vis-à-vis du corps enseignant.  Elle est une importante cause de dysfonctionnement de notre enseignement. Les dirigeants de la Communauté française en sont les premiers responsables, les syndicats les seconds.