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Débat à la suite de l’intervention le mercredi 09 décembre au Parlement bruxellois au sujet de ‘l’achat du site Citroën’.

M. Serge de Patoul (DéFI) - député

Il s'agit d'un très beau dossier qui peut avoir un effet très positif sur l'image de notre Région et il semble évident que les interpellations sur ce dossier seront nombreuses pour en comprendre l'évolution. Une question se pose assez naturellement sur la combinaison d'activités entre le musée et le commerce pour suivi par Citroën.

 

Depuis vos dernières déclarations, est-ce que des informations nouvelles existent sur cette combinaison? Il faut être de bon compte pour l'ensemble des intervenants, le garage Citroën nécessite des aménagements et le recours au travail conséquent d'architectes. Il faut donc accepter que cela prenne du temps, car il n'y a pas lieu de commettre des erreurs. L'investissement qu'on y réalisera sera consenti pour une longue durée. Le prix et la dépollution des sols sont le deuxième volet de mon interpellation. Vous avez déclaré que suivant l'acteur qui prendrait en charge la dépollution, l'impact du prix de cette dernière serait répercuté sur le prix d'acquisition. Pouvez-vous nous expliquer les effets de cette dépollution sur le prix qui a été défini? J'en arrive au volet concernant les collections du musée.

 

Je me permettrai d'insister sur la nécessité de procéder à des concertations avec d'autres pouvoirs susceptibles d'apporter leur contribution. Je pense notamment à la Fédération Wallonie-Bruxelles et aux Musées royaux des Beaux-Arts. Soulignons que l'initiative de la Région ne doit pas pousser l'État fédéral à renoncer à ses obligations. L'État fédéral est encore compétent pour quelques grandes institutions scientifiques, dont les Musées royaux des Beaux-Arts.

Il convient donc de rappeler en permanence qu'il a des obligations en la matière et que ce n'est parce que la Région prend une initiative dans le même domaine que l'État fédéral doit échapper à ses obligations. Ce musée supplémentaire ne doit pas entraîner la suppression d'un autre. Il n'y a jamais assez de musées et de lieux culturels, même s'il convient de rester raisonnable sur le plan budgétaire.

La concertation pour les futures collections qui seront exposées dans ce musée me paraît donc très importante et se doit d'impliquer le secteur culturel bruxellois.

C'est donc bien avec les différents pouvoirs et acteurs qu'il y a lieu de tenir cette concertation. Nous disposons d'un certain temps, puisque la fin des travaux n'est pas pour demain. La partie qui suit est un peu à cheval sur deux interpellations.

Un schéma d'implantation du site est réalisé par l'architecte portuaire et le conseil d'administration du Port de Bruxelles, en accord avec la Région, via un bureau d'études. Il s'agit de 71.571m² à vocation économique et industrielle.

Vous annonciez la réalisation d'une voirie logistique partant de l'avenue du Port au niveau de l'entrée T6 du centre de transport international routier (TIR) et traversant le terrain d'est en ouest pour rejoindre la future voirie prévue au plan particulier d'affection du sol (PPAS) de Tour & Taxis, en cours de finalisation. Où en est-on?

L'aménagement de deux espaces verts, d'une superficie de respectivement 5.185m² et 2.175m², est entre autres défini dans ce schéma d'implantation. Les abords de la petite gare devront également être traités. Qu'advient-il de ces projets? Peut-on imaginer la création de ces espaces verts dans le cadre d'une réflexion plus large, combinée avec la création du musée d'art contemporain?

La réponse de M. Rudi Vervoort, ministre-président.

Je me réjouis avec vous de l'évolution de ce projet. Je perçois effectivement au fil du temps que ce qui apparaissait aux yeux de certains comme irréaliste ou inopportun commence à prendre forme en termes d'évolution de ce site et d'une implantation sur ce dernier d'un musée d'art moderne et contemporain. L'idée commence à percoler dans les esprits: je ne peux que m'en féliciter. En effet, ce site présente un potentiel extraordinaire à plus d'un titre: sa localisation, ce qu'il représente dans notre histoire... Comme je le dis toujours, ce qui importe lorsqu'on évoque des éléments patrimoniaux majeurs, au-delà de leur préservation, c'est de leur donner vie. Sans cela, la préservation du bâtiment en tant que tel n'a que peu d'intérêt. Elle doit s'inscrire dans une dynamique qui inclut la ville et la Région d'aujourd'hui. Sinon, ces lieux demeurent statiques, ce qui n'a pas beaucoup de sens.

Je rappelle que la discussion du prix a été menée par la Société d'acquisition foncière (SAF), par le biais d'une recapitalisation et d'emprunts. Le prix d'acquisition du site n’apparaîtra donc pas dans le budget régional, puisque ce n'est pas la Région qui est propriétaire du site, mais bien la SAF.

Bien sûr, cette acquisition a été faite après estimation d'un bureau d'études indépendant.

Ensuite, l'estimation a tenu compte de la question de la dépollution des sols. Maximum 4millions d'euros devraient servir à dépolluer les sols. On est parti de 24,5 millions dont on retire 4millions, cela donne 20,5millions. C'est ainsi que nous sommes arrivés à un accord à ce sujet avec Citroën.

Pour ce qui concerne le terrain situé au TACT, un échange a été opéré entre un terrain appartenant à la Société d'acquisition foncière (SAF) et le Port de Bruxelles. Citroën a donc pris le terrain en bail emphytéotique.

Le bureau d'études a été désigné par la SAF pour la définition des potentialités programmatiques du complexe. Il s'agit de l'association momentanée Wam (Wessel de Jonge Architecten, MS-A, Idea Consult, Aries Consultants, Laurent Busine). C'est l'ensemble de ces bureaux qui se sont agrégés pour pouvoir réaliser cette étude. Cela montre bien l'intérêt du projet lui-même puisqu'on est face à un bureau d'études de niveau international.

La désignation a été confirmée le 18novembre dernier. L'étude vient de démarrer et elle devrait durer six mois. Le postulat de départ de cette étude de définition est la volonté de créer un musée d'art moderne et contemporain ainsi que, notamment, le besoin de logements en Région de Bruxelles-Capitale au même titre, par exemple, que la prise en compte de caractéristiques patrimoniales du site. Le logement n'est donc pas intégré d'office, mais n'est pas pour autant exclu. Cela fait partie de l'étude de définition avec des alternatives à étudier. Ils définiront ce qui est réaliste et opportun de faire autour et alentour du musée. Il n'y a pas de raison que la Région ne suive pas les résultats de l'étude. On a pu démontrer que, lorsqu'une étude pointe l'inopportunité d'un projet, comme celui du tunnel Meiser, par exemple, la Région suivait ces recommandations. Il ne faut pas faire des procès d'intention! Cela dit, cela en chiffonne encore certains, mais notre objectif de départ est la création d'un musée d'art moderne et contemporain. Ce postulat de base est un choix politique. Sur la base des contacts que nous entretenons dans le secteur de l'art contemporain, qu'ils soient privés, institutionnels, internationaux, avec les galeristes, je puis vous assurer que ce projet suscite un engouement international. Les Bruxellois ont toujours éprouvé des difficultés à considérer le potentiel et les atouts extraordinaires de Bruxelles. Il faut faire preuve d'ambition, de temps en temps! Je tiens à porter ce projet, car je suis intimement convaincu de son rôle de moteur pour le quartier et au-delà.

Je trouverais évidemment dommage que l'ensemble des partenaires institutionnels belges ne parviennent pas à intégrer le potentiel de ce projet et restent confinés dans leur approche étriquée de la politique culturelle. Il est évident que c'est le fait que les collections d'art moderne aient été remisées qui a amené la Région à développer un projet alternatif et nettement plus ambitieux.

Quant au volet TACT du dossier, l’accord conclu entre la SAF et Citroën intègre un bail emphytéotique sur un terrain destiné à relocaliser les activités de Citroën -ateliers et show-room-et conforme à la destination du bien.

Citroën s’est engagé à introduire sa demande de permis dans les trois mois de la signature de l’acte sur la base d’un avant-projet qui a déjà été discuté avec le maître -architecte. La réflexion sur le sujet avec nos services est évidemment bien avancée. Vous avez pu vous demander pourquoi la signature ne s'est pas faite avant, mais il faut savoir que nous attendions que le projet soit ficelé dans sa globalité, y compris par rapport à ce que nous réaliserons sur le TACT.

Le site a été acquis sur fonds propres par la Société d'acquisition foncière (SAF). Une expertise a été réalisée.

Citroën occupera le site encore deux années, temps que nous mettrons à profit pour développer le projet. La création d'un groupe d'experts sera intégrée à la réflexion relative au caractère opérationnel de la mise en route du projet. Il nécessitera la lumière et l'expertise de spécialistes au niveau national et international, afin de mettre en place un comité qui accompagnera la création du musée. Certains candidats belges et étrangers se sont d'ailleurs déjà auto-proclamés pour participer à cette réflexion. Ceci est indispensable pour réaliser un projet d'une telle ampleur.

Pour l'anecdote, on se défait de nos belles pièces de musée! Sur le site du futur musée de la Deuxième Guerre mondiale à Gdansk, on peut d'ailleurs voir, aux côtés des avions, des chars d'assaut belges qui proviennent de nos musées. C'est également une entreprise belge, Tempura, qui a remporté le marché relatif à la scénographie du musée.

(verder in het Nederlands)

Mevrouw Van Achter, de verkoopakte vermeldt als bijzondere voorwaarde dat Citroën zijn activiteiten ter plaatse mag blijven uitoefenen tot de verhuis naar de nieuwe infrastructuur. Bovendien worden de noodzakelijke saneringswerken om praktische redenen en met het oog op schaalvoordelen uitgevoerd bij de ontwikkeling van het project. De weerslag daarvan is verrekend in de prijs die wordt betaald. Citroën verbindt er zich bovendien toe om de vereiste vergunningsaanvragen in te dienen binnen drie maanden na de ondertekening. Op dit ogenblik is er nog geen projectoproep voor het museum. Er is wel een studie naar de programmatische mogelijkheden van start gegaan. De budgetten kunnen pas nauwkeurig worden vastgelegd zodra die programmeringsstudie is afgerond en een duidelijk project kan worden afgelijnd. Hetwordt overigens een project dat ook openstaat voor andere bestemmingen dan cultuur en huisvesting.

(poursuivant en français)

On ne se ferme pas à d'autres potentialités qui pourraient ressortir de l'étude de définition en cours.

Il faut tenir compte de l'équilibre économique et financier du projet. Il y aura encore des investissements et l'idée de base était d'essayer d'avoir, dans la mesure du possible, un projet économiquement équilibré. On verra en fonction de l'étude, mais je ne peux pas préjuger de ses conclusions. La réalisation de l'étude prendra six mois et nous aurons l'occasion de discuter lorsque nous disposerons de ses conclusions. Nous devons avancer étape par étape. C'est un projet d'envergure qui comporte naturellement encore des inconnues.

Laissons-nous d'abord le temps de construire ce projet, brique après brique, avant de décider d'éléments comme la couleur des revêtements intérieurs.

M. de Patoul, un master plan TACT est à l'étude. Les entreprises candidates à s'y implanter sont déjà connues.

L'avant-projet pour la voirie logistique ainsi que pour la voirie habitant est dessiné. Tout cela existe déjà.

Les candidats ont été sélectionnés pour l'occupation du site, lequel sera pourvu de deux voiries, une voirie logistique pour alimenter le TACT et une voirie réservée aux habitants.

Question d’actualité qui sera posée ce vendredi 04 décembre 2015 au Parlement bruxellois à Monsieur Rudi Vervoort Ministre - Président de la Région bruxelloise concernant « Les moyens mis en œuvre pour réhabiliter l'image de la Région bruxelloise »

La Région bruxelloise a été pendant plusieurs jours au niveau 4 de la menace. Ceci a créé chez certains bruxellois une réelle peur. Au niveau international, la Région bruxelloise s'est subitement présentée comme une région à risques.

Les premiers effets de cette situation sont une perte d'activités substantielles dans certains secteurs d'activité. Je cite deux exemples : l'hôtellerie qui aurait subi une diminution de près de 80% et la restauration de près de 50%.

Dans une période où normalement il y a une intense activité festive, une image détériorée de la Région peut avoir des conséquences très dommageables pour nos concitoyens. Il y a dès lors lieu de corriger au plus vite cette perception.

Dès lors les questions sont :

- Quelles sont les mesures prises par le gouvernement en vue d'atténuer l'impact de cette période d'angoisse auprès de la population et auprès de la communauté internationale ?

- Y-a-t-il un mesurage des effets de cette période sur les activités en Région bruxelloise ?

- Y-a-t-il des mesures prises pour tendre à minimiser les effets négatifs de cette situation sur les secteurs qui en subissent les conséquences, tels que l'horeca et le monde de la culture ?

Question posée au Ministre Vervort en attente de réponse au sujet des « Cartons publicitaires déposés sur les véhicules.

Une pratique courante en Région bruxelloise consiste à déposer des cartons publicitaires sur les pare-brises ou sur les fenêtres des voitures stationnées. Ces cartons proposent souvent l’achat du véhicule en question et ne sont guère appréciés par les automobilistes. En effet, ils tombent généralement, contribuant ainsi à la saleté urbaine, et, étant relativement durs, ils peuvent causer des dégâts aux joints des véhicules.

Dès lors la question suivante se pose :

Y a-t-il des instructions de la Région données aux pouvoirs locaux en vue de mettre en place une stratégie pour supprimer ce phénomène ?

"L'image de Bruxelles donnée à l'aéroport de Bruxelles-National : une vraie faute". Extrait du débat au Parlement bruxellois du mercredi 21 octobre 2015.

Serge parlementLa parole est à M. Serge de Patoul (FDF) - député.

Comme il se doit, dans la zone d’arrivée de l’aéroport de Bruxelles National, un support propose des prospectus présentant les trois Régions belges. Pour la Région bruxelloise, il n’existe qu’un seul type de feuillet, intitulé "Welcome to Brussels" et illustré du sigle de visit.brussels ainsi que du nouveau logo de la Région. Tout y est affiché en anglais, excepté la carte du centre-ville dont les noms de rues sont indiqués dans les deux langues régionales. Le prospectus donne donc une image exclusivement internationale de Bruxelles, sans caractère propre, au service des seules missions internationales dans lesquelles l’anglais doit primer. Il est déplorable que Bruxelles soit ainsi dénaturée et c'est une erreur. Quelles sont les instructions données à visit.brussels pour promouvoir une image de la Région bruxelloise correspondant à sa réalité culturelle et sociale ? Est-il prévu, à l’aéroport de Bruxelles National, d’avoir des feuilles similaires dans la langue internationale qu’est le français pour les nombreux voyageurs francophones arrivant à l’aéroport ? Une étude a-t-elle été réalisée afin de déterminer le nombre de voyageurs arrivant à l’aéroport de Bruxelles National qui connaissent le français ?

M. Rudi Vervoort, ministre-président.

La stratégie touristique développée par visit.brussels depuis 2010 tient compte de l’évolution de la société et des changements d’habitudes touristiques et de consommation. Ainsi, elle ne porte plus sur un marketing ciblé par provenance géographique ou par tranche d’âge des touristes, mais sur un marketing "affinitaire", concept déjà expliqué au sein de cette commission. Il s’agit de promouvoir la Région autour de différentes thématiques propres à Bruxelles. Cette stratégie porte ses fruits : de 2010 à 2014, nous sommes passés de 5 millions de nuitées à 7 millions, soit une progression de 40%. Dans le même temps, les sites internet de visit.brussels ont enregistré plus de 5 millions de visiteurs uniques en 2014, soit plus du double d’il y a trois ans. Les réseaux sociaux enregistrent, quant à eux, plus de 160.000 fans, soit une progression de 200%. De manière plus spécifique, les thématiques mises en avant correspondent à la réalité culturelle et sociale et peuvent se définir sur la base des centres d’intérêts du visiteur (bande dessinée, art nouveau, art déco, art contemporain, gastronomie, patrimoine, etc.), sa situation familiale, etc. Ainsi, on ne vend pas Bruxelles dans sa globalité, mais on vend, par exemple, le Bruxelles de la bande dessinée à des fans de bande dessinée. C'est ainsi que le marketing touristique fonctionne désormais. Visit.brussels a regroupé ces thématiques autour de deux services principaux : culture et loisirs, et le tourisme professionnel (conventions et meetings). Chaque thématique est animée par un responsable au sein de visit.brussels, qui travaille avec les acteurs publics et privés qui la concernent. Pour ce qui est de l’accueil à l’aéroport, l’objectif est avant tout de recevoir les visiteurs de tous horizons. À cet égard, l’anglais est considéré comme la langue la plus accessible par le plus grand nombre. Il ne paraît ainsi pas opportun de créer une brochure dans toutes les langues. Ceci pour des raisons évidentes de budget, afin d’éviter des dépenses excessives, et pour garantir la lisibilité des outils mis à la disposition des voyageurs. En revanche, l’ensemble des documents informatifs relatifs à Bruxelles et élaborés conformément à la stratégie de marketing affinitaire existent en trois langues (français, néerlandais, anglais), voire quatre langues avec l’allemand. Tel est le cas notamment du site internet www.visit.brussels. À ce jour, nous n’avons pas jugé opportun de réaliser une étude sur les langues parlées par les voyageurs qui débarquent à l'aéroport de Bruxelles National.

La parole est à M. Serge de Patoul (FDF)-député.

Le marketing affinitaire n'est pas nécessaire quand on arrive à l'aéroport, puisque les passagers viennent de partout. Une bonne partie d'entre eux est francophone et tous n'ont pas nécessairement une bonne connaissance de l'anglais. C'est vraiment une faute de n'offrir que de simples documents recto-verso (ce n'est donc pas une question de coût) exclusivement en anglais. C'est vraiment tronquer l'image de Bruxelles et participer à ce déploiement d'une société qui croit que l'enseigne McDonald's sera partout et qu'elle sera le lieu où tout le monde ira manger. Ayons un peu de caractère et ne soyons pas insipides et transparents en nous plaçant dans la standardisation qui sert exclusivement le monde du capital !

Et si on mettait nos vélos en cage …

On le sait toutes et tous : Bruxelles souffre de gros problème de mobilité. Trop de voitures shutterstock 276290114 siteet un réseau de transports en commun perfectible créent, chaque jour, de nombreux embouteillages à Bruxelles et dans sa proche périphérie. Nombreux sont les Bruxellois qui ont dès lors opté pour le vélo, et le vélo électrique en particulier dont le prix dépasse parfois allègrement les 1.500 euros. Le seul hic : le nombre de vols dont ils sont les victimes. Pourquoi, dès lors, ne pas mettre les vélos en cage ?

Telle est en effet l’idée récemment défendue par le député-échevin de Woluwe-Saint-Pierre, Serge de Patoul, au Parlement bruxellois. La Région pourrait, par exemple, négocier avec les propriétaires de parkings publics, souterrains notamment, la transformation de places de stationnement de voitures en parkings sécurisés pour vélos. A noter qu’un emplacement pour voiture pourrait ainsi accueillir pas moins de sept vélos !

Deux possibilités s’offrent, à nos yeux, à Woluwe-Saint-Pierre, pour développer pareil projet : d’une part, le parking du Stockel Square où la commune pourrait stimuler l’initiative auprès du propriétaire du parking, et, d’autre part, la station Montgomery qui, dans le cadre de son réaménagement, pourrait comprendre une zone de stationnement sécurisée pour vélos.

Pour le député-échevin, il va de soi que cette opération devrait se faire sans investissement des pouvoirs publics vu qu’il ne s’agit que d’une conversion d’emplacement et d'un changement de clientèle.

Ces cages à vélos permettraient ainsi d’établir un partenariat gagnant-gagnant qui permettrait de stimuler l’usage du vélo, conformément à ce que prévoit la déclaration gouvernementale bruxelloise. Tout le monde y gagnerait donc !