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Cessons de laisser tourner nos moteurs au ralenti !

Environnement/Santé

N’êtes-vous pas interloqués lorsqu’au terminus du 36 ou devant notre centre sportif, par exemple, vous constatez que le chauffeur laisse tourner le moteur de son bus en attendant de reprendre son service ? Il est loin - très loin même - d’être le seul à agir de la sorte ! Ne l’avez-vous, vous-même, jamais fait pour vous réchauffer, pour attendre votre tour dans un «drive-in», par exemple, ou des passagers ? Attention danger : notre santé est en jeu et notre portefeuille peut en souffrir aussi !

Laisser un moteur fonctionner au ralenti pendant plus de 10 secondes consomme plus de carburant et produit plus de gaz à effet de serre que de l’arrêter et de le redémarrer… Nous vous l’assurons. C’est prouvé.

Tous les spécialistes s’accordent également à dire que laisser tourner un moteur au ralenti entraîne bien souvent, par le fait de la condensation, une contamination de l’huile de moteur, salit les bougies, accélère la corrosion et use prématurément le moteur.

En outre, comme vous le savez certainement, la pollution atmosphérique liée au trafic routier est à l’origine de nombreux problèmes de santé, surtout chez les enfants, plus vulnérables (maladies cardiovasculaires, cancer, asthme et autres maladies respiratoires). Les scientifiques viennent même de prouver que cette pollution nuit gravement au développement cognitif de nos enfants (troubles de l’apprentissage).

Une pratique triplement néfaste

Cette pratique est donc triplement néfaste : tant notre santé que notre environnement, mais également notre véhicule en souffrent.

Alors, toutes et tous, faisons un effort et prenons une bonne résolution : celle de couper le contact lorsque nous faisons tourner le moteur de notre véhicule au ralenti pendant plus de 60 secondes. Nous agirons efficacement pour réduire la pollution, faire baisser notre consommation de carburant et réduire les gaz à effet de serre qui contribuent aux changements climatiques. Une petite action, en somme, un petit réflexe à acquérir pour notre plus grand bénéfice, celui de nos enfants et de nos petits-enfants…

Les mandataires Défi de WSP vont agir. Pour le centre sportif, l’administrateur-délégué Michel Naets a engagé une réflexion pour créer un lieu d’accueil pour les chauffeurs de bus en attente. Ainsi, l’obligation de couper les moteurs pourra être mise en œuvre. De plus, les élus Défi adresseront sous peu une lettre à la direction de la Stib afin de la sensibiliser à cette problématique. Si vous devez constater une situation de moteur non coupé par un bus en stationnement prolongé, n’hésitez pas à nous en faire part. Nous réagirons auprès de la société concernée.

Ensemble, relevons ce DéFI santé !

Quel Etat, quelle Europe dans ces périodes marquées par la barbarie ?

te deumDiscours tenu lors du Te Deum du 24 juillet 2016 en l’église du Chant d’Oiseau.

La fête nationale mise à l'honneur par ce Te Deum est l'occasion d'une réflexion sur ce que doit être un Etat, dans cette période troublée par des actes inadmissibles, des actes inqualifiables tellement ils sont odieux, et ce depuis quelques années déjà.

L'Etat est une institution publique. Il peut apparaître pour le citoyen comme une institution qui lui est étrangère.

Et pourtant, l'Etat est l'addition des individus qui le compose. Il y a donc une double réflexion. D'une part, qu'attend-on fondamentalement de l'Etat, et d'autre part quel est l'apport de chacun à la constitution et la vie de l'Etat dans lequel on est.

Fondamentalement, un Etat doit assurer la paix, la sécurité et la justice. Il doit garantir une vie décente pour chacun, ainsi que le respect de tout individu dans ce qu'il est.

Dans les moments de troubles que nous vivons, chez nous et ailleurs, je pense à Munich, Nice, Bagdad, Istanbul, Bruxelles, Paris, … il faut garder la sérénité pour ne pas mettre en cause nos valeurs fondamentales qui animent notre Etat, comme la liberté, la démocratie, le respect de l'autre.

Si ce que j'évoque ici c'est l'Etat avec un grand E, il y a aussi l'Etat qui est l'addition de ces personnes qui le compose.   Chacun à son niveau peut contribuer à construire cet Etat.

Cela peut paraître mission impossible pour le simple citoyen.

Est-ce vraiment impossible ?

Dans la crise du Proche Orient, qui nous touche directement, l'Europe a été confrontée à un flux migratoire qui a surpris les autorités.

La question qui s'est posée est la manière de faire face à ce flux. Ce flux migratoire a probablement stimulé une partie de l'électorat britannique pour choisir le repli sur soi et créer le Brexit. C'est bien l'addition des individus qui a décidé. Et dans une démocratie, il y a lieu de respecter cette décision. Ce n'est pas le seul lieu où la tentative de repli sur soi est forte et ce par peur.

Assurer le respect de chacun est aussi pouvoir répondre à ceux qui ont fui leurs régions, pour assurer à leurs familles une dignité de vie, voire la vie.

Aurait-on pu condamner les juifs qui quittaient le régime nazi ? Aurait-on pu condamner les tutsis en 1994 quand ils fuyaient le Rwanda ? Si comparaison n'est pas raison, objectivement peut-on condamner ceux qui prennent des risques énormes pour rejoindre une Europe qui présente une image de sécurité et de prospérité ?

Si chacun de nous n'a pas l'occasion de s'investir dans une noble cause d'accueil, et ce pour des raisons pratiques de la vie que nous menons, tout le monde a une parole.

Le discours que chacun va tenir sur des questions de société, va, d'une manière ou d'une autre, influencer le comportement humain. C'est bien l'addition des discours qui crée ces courants d'idées. Ces courants d'idées influencent la manière d'agir de l'Etat face aux phénomènes de société.

A nous donc de prendre bien conscience de la manière dont nous contribuons à ces discours collectifs, dont nous les approuvons ou les rejetons. Chaque citoyen est donc bien un acteur du fonctionnement de l'Etat. A chacun de prendre ses responsabilités.

Nous avons de l’ambition pour notre place Dumon !

sergeRéaménager la place Dumon : tel est l’un des grands projets de la mandature communale et la majorité s’y est attelé dès 2013 en lançant un concours d’architecture et en recueillant l’avis d’un millier d’habitants sur les projets retenus. Pôle d’attraction de tout le quartier Stockel, chacun admettra que son état actuel traduit une conception du passé, basée sur le règne de l’automobile et du « tout faire » en ville avec sa voiture et difficilement accessible pour les personnes à mobilité réduite. Chez DéFI, nous ne voulons plus que la place Dumon ne soit qu’un grand parking à ciel ouvert. Nous avons, pour elle, d’autres ambitions !

Accessible à tous

A ce titre, nous rejoignons la nécessité de refaire de cette place une véritable agora, un lieu de convivialité où les gens aiment se donner rendez-vous, se retrouver, se promener, une zone commerçante attractive et accessible en transports en commun, pouvant intéresser et attirer une nouvelle clientèle mais aussi accessible en voiture.

En effet, il faut pouvoir rassurer celles et ceux – nos commerçants et maraîchers surtout – qui redoutent la suppression des places de parking, leur report sur les rues voisines et la difficulté de trouver une place… Le parking du Stockel-square est sous-utilisé à hauteur de 35% en moyenne, et de 15% les jours de marché. En outre, près de 1.500 places sont disponibles dans le quartier proche, dont 116 seulement seront retirées du centre de la place. « Ce manque de parking est testé lors de chaque jour de marché. Et il ne semble pas y avoir de problème. De même lors du marché de Noël qui bloque la place durant 10 jours. Les commerçants font alors leur meilleur chiffre d’affaires… », souligne fort à propos notre conseiller communal, Michel Vandercam. Des places PMR (pour personnes à mobilité réduite), de même que des zones de dépose-minute sont également prévues dans le projet.

Un projet qui a évolué au fil de l’écoute de tous.

Le projet actuellement sur la table en est à sa formalisation concrète. Pour DéFI, cette formalisation devra assurer un soutien à l’activité commerciale en particulier celle liée à « l’achat rapide ». Il est important que tous les habitants de notre commune manifestent leur avis lors des. DéFI soutient cette politique de concertation du Collège, déjà vérifiée par la tenue de plusieurs réunions d’échange et de concertation avec toutes les personnes concernées.

Il ne vous reste plus qu’à soutenir ce projet ambitieux, en sachant que nous resterons toujours à votre écoute car le respect de la participation citoyenne est à la base de notre engagement politique. Ensemble, faisons de notre place Dumon un joyau de notre commune, une nouvelle fierté pour tous ses habitants!

Baisse des droits de donation : DéFI gâte les propriétaires bruxellois et leurs enfants, particulièrement les wolusanpétrusiens

Rapprocher le système de donation des biens immobiliers - beaucoup plus onéreux - de celui des biens mobiliers (titres, argent…) : tel était l’engagement que nous avions pris au niveau bruxellois. C’est désormais chose faite.

Petit focus sur un aspect sensiblement moins connu de cette réforme fiscale bruxelloise : la baisse substantielle des droits de donation, en particulier parents/enfants, qui ravira le propriétaire wolusanpétrusien que vous êtes peut-être…

 

C’est en effet d’une réduction drastique de la fiscalité immobilière que tout Wolusanpétrusien bénéficiera grâce à DéFI. Jamais une réforme fiscale n’avait eu autant d’effets positifs sur les propriétaires et leurs enfants.

 

Un exemple vaut mieux que des mots

Dorénavant, chaque parent pourra faire une donation de 150.000 euros maximum par enfant (contre 50.000 euros auparavant) sur lesquels porteront des droits d’enregistrement de 3%. Trois ans plus tard, le couple peut procéder à la même opération qui sera également taxée à 3%. S’il a deux enfants, cela signifie donc qu’en 6 ans, ce couple leur aura donné/transmis jusqu’à 1.200.000 euros (contre 200.000 euros avant la réforme) de son bien immobilier avec effet immédiat (avant il fallait attendre trois ans pour que la donation soit effective). Attention, cet exemple ne tient pas compte de tous les contrats de mariage. N’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre notaire.

« DéFI a réussi à introduire un correctif fiscal inespéré pour les propriétaires bruxellois, lequel compense largement l’effet négatif de la non-indexation des droit de succession », explique Serge de Patoul, premier échevin DéFI de Woluwe-Saint-Pierre, par ailleurs député bruxellois depuis 1989. « De plus », s’enthousiasme-t-il, « cette réforme stimulera les propriétaires à investir dans leur(s) bien(s), ce qui est le moteur d’une bonne urbanisation. »

La réforme fiscale bruxelloise, c’est aussi…

Outre la baisse des droits de donation, voici les autres plus de cette réforme à laquelle DéFI a largement contribué. Désormais, vous ne paierez plus la taxe régionale bruxelloise de 89 euros par ménage. Le gouvernement a également supprimé le pourcent d'IPP alimentant la taxe "agglo", refondu la fiscalité immobilière via la suppression du bonus logement, augmenté l'abattement des droits d'enregistrement jusqu'à 230.000 euros…

Pour toute information complémentaire, envoyer un courriel au Député - 1erEchevin Serge de Patoul : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Article paru dans le Wolumag de février 2016

Au Parlement bruxellois le 15 janvier 2016 ‘Le chaos provoqué par les dégradations des tunnels bruxellois’.

Monsieur le ministre,

De nombreux citoyens nous interpellent et la presse s’est, très légitimement, faite l’écho du chaos généré par la fermeture du tunnel Stéphanie depuis mardi.

Les tunnels bruxellois sont dans un état de dégradation important. Je vous passe bien évidemment l’épisode de début novembre qui a connu la fermeture des tunnels Botanique et Rogier à la suite de la chute d’un bloc de béton qui avait heurté une voiture.

Après cet événement, un état des lieux des tunnels de la Région a été ordonné par vos soins à Bruxelles mobilité. Ce sont des experts qui ont d’ailleurs mis en évidence des fissures dans le tunnel Stéphanie. Actuellement, nous n’avons encore aucune date pour la réouverture dudit tunnel…

L’étude est encore en cours pendant plusieurs semaines. Ensuite, nous devrons encore attendre plusieurs jours, voire plusieurs semaines, pour que Bruxelles-mobilité remette ses conclusions.

C’est tout le paradoxe dans ce dossier, Monsieur le ministre. Il convient en effet d’agir à la fois avec la plus grande prudence et diligence mais aussi, et surtout, dans l’urgence. Car s’il en va d’un problème de mobilité dans notre Région, il s’agit davantage d’un problème de sécurité pour les bruxellois et les usagers de nos routes. Nous pouvons regretter le chaos dans ce dossier et la manière dont il a été géré.

Aujourd’hui, au regard de la situation, quels sont les différents scénarios envisagés en cas de découverte de vices/de défauts dans d’autres tunnels de la Région ? Quand peut-on espérer recevoir l’état des lieux des tunnels de la part de Bruxelles-mobilité vu la situation d’urgence vous avez annoncé fin janvier ? Quel sera le sort du tunnel Stéphanie ? Quelles sont les concertations menées avec les communes dans ce dossier ? Avez-vous des plans alternatifs de mobilité prenant en compte la fermeture de tunnels ? Enfin comment en est-on arrivé à cette situation ?

Préserver notre police de proximité

Nous ne pouvons oublier que c’est aussi ce même 13 novembre, dans la soirée, que des fanatiques ont endeuillé nos cœurs et nos mémoires. Une fois encore. Une fois de trop. Paris, notre capitale voisine, a perdu plus d’une centaine de ses jeunes, tués parce qu’ils prenaient un verre en terrasse, parce qu’ils aimaient la musique ou le sport…

Dès le lendemain ou quasi, notre pays est devenu la cible des médias internationaux qui la pointent comme base arrière du djihadisme. Il est clair que notre efficacité en matière de lutte contre le terrorisme souffre de la réduction constante, par le gouvernement fédéral, des budgets affectés à la sûreté de l’Etat, aux services de renseignement et aux services spécialisés. Pour DéFI, il faut une volonté commune de tous les partis démocratiques pour rehausser le niveau de protection de la population. En clair, il faut rétablir les moyens budgétaires aux zones de police, donner davantage de moyens aux communes pour combattre le terrorisme, sur base d’une collaboration efficace avec les services fédéraux. Il faut également préserver les zones de police actuelles, préserver nos polices de proximité quoi qu’en dise le ministre N-VA Jan Jambon. La proximité des policiers au sein de nos quartiers, tel est l’un de nos DéFIs.

Les FDF de Woluwe-Saint-Pierre se lancent un nouveau DéFI…

Défi de l’audace, défi du renouveau, défi de l’indépendance, défi du changement de nom : lors de leur Congrès du 13 novembre dernier, les FDF ont voté à 88% des voix pour devenir DéFI – Démocrate Fédéraliste Indépendant. C’est sous cette appellation que les échevins Serge de Patoul et Caroline Persoons, les conseillers communaux Joëlle Raskin et Michel Vandercam, la conseillère CPAS Carine Kolchory et toute l’équipe des mandataires locaux se présenteront dorénavant à vous.

C’est un changement de nom pour exprimer aussi, avec plus de force encore, notre volonté d’être à l’écoute de vos légitimes préoccupations et d’y apporter des réponses certaines.

Nous avons toujours fait preuve de constance et de cohérence dans notre action politique. Nous mettons nos actes en concordance avec notre discours et nous respectons nos engagements. Lors des communales de 2012, nous ne vous avions pas promis une grande révolution, ni un projet politique démesuré pour Woluwe-Saint-Pierre. Nous n’en avions pas besoin et vous nous l’avez dit. Nous vous promettions, par contre, une gestion publique réfléchie et pensée dans l’intérêt de tous et des améliorations de bon sens. A mi-mandat, nous pouvons vous assurer que c’est ce que nous nous employons toutes et tous, membres et militants de DéFI, à vous offrir au quotidien.

Accueil des migrants : quand les citoyens et notre commune remplissent le rôle du fédéral défaillant…

Manque d’anticipation ? Mauvaise évaluation de la situation ?... Ou volonté de déstabiliser la population ? Quoi qu’il en soit, en fermant fin juin le centre d’accueil de migrants Fedasil situé rue des Palmiers, à Woluwe-Saint-Pierre, pour des raisons économiques (rabotage des budgets liés à l’asile), le gouvernement De Wever-Michel (N-VA/MR) a ignoré que l’Europe est confrontée à la pire crise migratoire depuis 1945 !

Conséquence : une réouverture dans l’urgence du centre Fedasil pour accueillir cent réfugiés. Le quartier a été plongé dans le désarroi face à cette incohérence dans la gestion de ce lieu d’accueil qui existe depuis de nombreuses années et qui s’était bien intégré dans le quartier. Heureusement, c’est un formidable élan de solidarité citoyen et associatif qui s’est mis en place, épaulé par les services de la commune de Woluwe-Saint-Pierre et le personnel de qualité du centre Fedasil.

Une grande partie de la population a très vite compris, en effet, que ces réfugiés, majoritairement syriens et irakiens, exerçaient, pour la plupart, une activité professionnelle dans leur pays d’origine. Comme en témoignait récemment M. Bluck, le directeur du centre Fedasil de la rue des Palmiers, ils ont donc un savoir-faire intellectuel et manuel à valoriser, un niveau d’éducation et de culture qui favorisera leur intégration, même temporaire. N’oublions pas non plus que la plupart d’entre eux fuient un Islam radicalisé. La peur ne peut donc être de mise.

Dons et aides bienvenus

Et elle n’est vraiment pas de mise. Preuve en sont les nombreuses demandes d’aide adressées par la population. Sachez que la commune s’est très vite organisée pour contribuer quelque peu à l’action de notre centre Fedasil. Pour suivre en direct ce qui peut être fait de manière coordonnée à Woluwe-Saint-Pierre, nous vous invitons à consulter le site communal: http://www.woluwe1150.be/fr/actualites/97-flash-info/1568-solidarite-migrants-fedasil. Vous pouvez notamment y déposer vos dons ou proposer vos services en tant que bénévoles…

Encart

En ces temps où certains, par leur propos ou leurs actes, alimentent ou stimulent la peur et le racisme, ou – plus grave encore – profitent de leur statut pour jouer sur l’ambiguïté, il est de notre devoir, à nous, démocrates, de tuer dans l’œuf les fausses idées reçues, de rappeler les valeurs de l’accueil qui est dû aux personnes qui fuient leur pays car leur vie, leur intégrité physique ou celles des leurs est menacé. De rappeler enfin et surtout que le respect de la dignité humaine ne peut souffrir d’aucune exception.

Intervention au parlement le 03 juillet au sujet du « Projet d’ordonnance modifiant l’ordonnance du 19 juillet 1990 portant création d’un service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région Bruxelles-Capitale (nosA-142/1 et 2 – 2014/2015) »

M. Serge de Patoul (FDF) - député

Voilà un débat qui est arrivé rapidement. Je tiens à féliciter le gouvernement pour avoir pris en main ce dossier lié à la gestion du Siamu et des pompiers. En effet, il s'agit d’un bien longue histoire qui s'est révélée très mouvementée pendant de nombreuses années.

Vous posez ici un choix fondamental et judicieux puisque vous donnez la préférence, pour exercer la direction, non à des gestionnaires purs, mais à des hommes de terrain qui recevront une formation complémentaire en gestion. Dans le métier de pompier, il y a une gestion de l'urgence qui doit être courageuse mais pas téméraire et pour laquelle il faut rapidement "sentir" les choses. Dans ce type de métiers, pour diriger, il faut bien connaitre ce qui se vit sur le terrain. Il faut bien comprendre ce que les uns et les autres peuvent vivre sur le terrain et ce qu'ils ressentent pour pouvoir adapter et donner les impulsions dans la gestion de l’institution qui répond à la profession.

Vous avez opéré un choix qui nous paraît assez novateur si l'on considère les années précédentes et qui, déjà, a amené une certaine sérénité. Presque une fois par an, nous avions l'habitude de devoir reparler de ce dossier empreint de tensions. Nous sommes désormais entrés dans une période propice à la sérénité, ce qui est très positif. Nous vous soutiendrons et encouragerons donc. Nous disposons d'une structure nouvelle et d'un esprit nouveau. Bien sûr, la nouvelle organisation devra être évaluée.

De surcroît, vous devez encore accomplir un grand travail, car il y a toujours de la marge entre la structure et les personnes qui l'animent.

Si cette structure a déjà permis de faire avancer substantiellement les choses et si vous avez pu créer un certain esprit, ce qui est déjà un pas conséquent de franchi, vous allez devoir à présenter mettre en place les bons acteurs. C'est en effet en fonction des personnes qui vont faire vivre cette structure que vous allez réussir ou non votre réforme.

À présent, vous devez donc gérer la deuxième facette du processus. Nous vous suivrons et vous encouragerons à poser les bons choix et à poursuivre cette approche propice à créer de la collaboration et à mener les missions à bien.