defi2

Articles

Woluwe-Saint-Pierre vit "l'éclipse"

En vue de vivre le moment exceptionnel que représente une éclipse solaire, j'ai veillé à distribuer des lunettes protectrices à l'ensemble des écoles fondamentales à Woluwe-Saint-Pierre. Enseignants et enfants se sont réjouis de pouvoir vivre cet événement exceptionnel dans de bonnes conditions.

Malheureusement, la météo ne fut pas clémente. Excepté de rares moments, le soleil et la lune furent cachés par les nuages.

Dans des écoles communales, les nouvelles technologies furent utilisées pour permettre aux enfants de vivre l'événement. Les classes furent regroupées dans des locaux disposant d'un tableau interactif. Se connectant à la RTBF, les enfants ont suivi l'éclipse en direct sur ce tableau. Ceci a permis aux enseignants d'expliquer les processus astronomiques.

Cette expérience a également montré l'intérêt de l'investissement réalisé dans le placement de tableaux interactifs et le bénéfice pédagogique que l'on peut en dégager.

Dans le cadre de cette mandature, en collaboration avec le collège, j'ai décidé de progressivement équiper toutes les classes du réseau de l'enseignement communal de ce type de matériel.

Pourquoi ne lancerions-nous pas un projet d'agriculture urbaine à Woluwe-Saint-Pierre ?


 

Une pratique délaissée ces dernières décennies revient aujourd’hui avec de nouvelles perspectives.  L’agriculture urbaine peut répondre à la demande de produits bio, locaux et de saison. Des exemples existent en région bruxelloise, entre autres à Watermael-Boitsfort. Pourquoi ne développerait-on pas pareils projets à Woluwe-Saint-Pierre ?

 

 

Nourrir les Wolusanpétrusiens grâce à la terre de Woluwe-Saint-Pierre: un nouveau défi!

 

Dans le cadre d’une structure de type coopérative, des citoyens financeraient avec leur cotisation le développement d’activités de maraîchage. En contrepartie, ils obtiendraient le droit de récolter les légumes produits pour leur consommation personnelle. Les membres auraient en quelque sorte un potager collectif partagé sans la charge d’entretien. Ce type de formule est pratiqué à Watermael-Boitsfort avec succès. Elle fournit les légumes à quelque 200 familles, elle est en équilibre financier et elle occupera bientôt l’équivalent d’un temps plein.

Cette Operation est gagante pour tout un chacun : consommation plus saine et responsable, sensibilisation à une agriculture et au développement durable, création d'un lieu de convivialité et de cohésion sociale,...

Les nouvelles parcelles des maraîchers constitueraient également des lieux pédagogiques pour nos enfants. Elles compléteraient les potagers des écoles communales.

D'autres formules sont possibles. Certaines pourraient même y associer du petir élevage (poules, chèvres, moutons...) et de l'apiculture.

 

Des espaces existent

 

Plusieurs lieux de la commune, présentant un profil différent, sont capables d’accueillir ce type de projet. On peut citer le Parc Parmentier, une partie du terrain devant la résidence Roi Baudouin, le terrain des Dames Blanches… Il est à noter que ce dernier n’est pas entièrement constructible et il pourrait ainsi devenir un projet mixte, forme d’écoquartier de logements.

 

De tels projets sont l’œuvre des citoyens en collaboration avec les autorités locales et bruxelloises. Si vous souhaitez participer à la mise en place d’un projet de ce type, n’hésitez pas à nous le faire savoir. Nous pourrons concevoir une formule et travailler à sa concrétisation.

 

 

 

« Un potager peut avoir la beauté changeant durant la saison »


 

 

Compte rendu du débat au parlement bruxellois au sujet de "l'impact financier pour la Région et les pouvoirs locaux de la suppression de l'aide complémentaire à destination des écoles en encadrement différencié".

M. le président - La parole est à M. de Patoul.

M. Serge de Patoul.

.

Nous avons appris par la presse la suppression d'une aide complémentaire aux écoles bénéficiant d'un encadrement différencié. Est principalement visé, l'enseignement fondamental, dont le ratio entre subventions et nombre d'élèves est déjà inférieur aux autres cycles de formation. Cette annonce met en difficulté des écoles bruxelloises. Or, votre gouvernement s'est clairement engagé en faveur de la formation et de l'emploi. Vous savez combien les pouvoirs publics locaux sont interpellés dans ce genre de situation. Ne risquons-nous pas un report de charge, puisque la Région ou les pouvoirs locaux devraient reprendre des dispositifs existants? Le gouvernement bruxellois a-t-il déjà étudié la question et pris attitude? Y a t il eut une concertation entre le gouvernement bruxellois et celui de la Fédération Wallonie Bruxelles ?

M. le président La parole est à M. Vervoort.

M. Rudi Vervoort, ministre président

.

M. de Patoul, nous nous situons à la frontière de mes compétences. J'ai d'ailleurs bien compris que vous abordiez ce dossier par le biais de l'impact qu'il est susceptible d'avoir sur les pouvoirs locaux. Pour le reste, notre Région n'a pas vocation à exercer des compétences en cette matière. Il est utile de rappeler que presque toutes les communes bruxelloises bénéficient de ce programme de soutien. Leur situation et leur contexte socio-économique justifient en effet un financement différencié pour leurs écoles. Cinq communes font toutefois exception, et la vôtre fait partie du lot: Woluwe-Saint-Pierre, Watermael-Boitsfort, Auderghem, Ganshoren et Berchem- Sainte -Agathe. Ainsi, les choses sont claires. Aujourd’hui, puisque le dossier fait polémique dans une autre assemblée, nous ne disposons pas de toutes les informations. J'ai néanmoins pris l'initiative d'envoyer un courrier à la ministre compétente. En effet, au niveau de la Fédération Wallonie-Bruxelles, c'est évidemment Bruxelles qui se trouverait le plus fortement affectée par les mesures envisagées.

On nous annonce à présent des mesures compensatoires, mais il est trop tôt pour en débattre. Nous serons évidemment attentifs à la suite des événements, parce qu'un principe de solidarité doit prévaloir au sein de la Fédération

Wallonie-Bruxelles. Sans ce principe, même l'appellation "Fédération Wallonie- Bruxelles" perdrait un peu de son sens.

M. le président. - La parole est à M. de Patoul.

M. Serge de Patoul

.

Je vous remercie pour votre réponse. Si le sujet suscite la polémique ailleurs, je m'en réjouis, car cette mesure n'est pas anodine. Je prends bonne note de votre attitude et de votre réaction. Il est clair que nous sommes à la frontière de vos compétences, mais la Région bruxelloise est à ce point restreinte que l'on atteint très vite ses limites, territoriales en tout cas. Cela dit, il faut vraiment que le gouvernement bruxellois suive ce dossier de près, parce que la formation en général passe d'abord par la formation initiale et que le réseau d'enseignement primaire souffre beaucoup du point de vue financier. On y travaille avec des bouts de ficelles, alors que c'est un secteur essentiel.

Je veillerai donc à suivre ce dossier et je ne peux que vous encourager à faire preuve d'un grand dynamisme vis -à-vis du gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

.

M. Rudi Vervoort, ministre - président

.

La Région a pris à bras le corps l'enjeu de l'enseignement. Il suffit de penser aux moyens que nous investissons dans la création d'infrastructures pour se rendre compte que la Région s'est largement positionnée comme un acteur incontournable en la matière. Je songe au Plan crèches, par exemple. Nous continuerons à le faire. L'attente de la population fait que nous ne pouvons-nous contenter de dire que cette matière n'est pas de notre ressort. À présent, c'est globalement à celles et ceux qui ont en charge la Fédération Wallonie-Bruxelles que revient le devoir de donner aux Bruxellois les gages de l'intérêt à maintenir une structure fédératrice entre les deux Régions.

Sans cela, nos démarches n'auraient plus de sens. C'est dans cette optique que nous devons travailler et nous le faisons de manière positive, coopérative et de manière à ce que nous puissions répondre à ces défis. Bruxelles connaît en effet une situation inédite en raison de l'explosion démographique, mais aussi de la paupérisation, du défi des quartiers et de la cohésion sociale. Ce sont autant de défis qu'il nous faut relever pour les Bruxellois!

Parallèlement, il convient d'envoyer les messages utiles. Dix-neuf d'entre vous siègent à la Fédération Wallonie-Bruxelles. Je ne doute pas que ces dix-neuf députés feront ce qu'il faut pour faire pression afin d'améliorer les choses.

M. Serge de Patoul.

.

J'approuve votre propos et je peux vous certifier que les FDF le feront, toutes tribunes confondues!

Ecoles fondamentales à encadrement différentié mis dans l'embarras !

C'est une nouvelle invraisemblable celle de la suppression de l’aide complémentaire pour les écoles en encadrement différentié. Ce sont ces écoles qui doivent bénéficier de la plus grande attention. L'enseignement fondamental a le ratio « subsides octroyés/nombre d’élèves » le plus faible par rapport à l’enseignement secondaire et supérieur.
A Bruxelles, cette mesure se traduira par une obligation pour la région ou pour les communes de trouver des solutions. Un transfert de charge !
Interpellant ce vendredi 28 novembre 2014 le Ministre-Président au parlement bruxellois, celui-ci m'a donné raison. Dossier à suivre.

Budget communal 2015 : un bel équilibre, mais…

Lors du conseil communal de décembre, le budget 2015 de notre commune sera voté. Fidèle à ses engagements, la majorité le présentera en équilibre, sans augmenter la fiscalité. Au vu de l'évolution économique actuelle, il s'agit là d'un très bel exercice !

Certes. Mais si l’on peut, à priori, se réjouir de notre situation financière, les FDF tiennent néanmoins à exprimer leurs craintes face à une évolution inquiétante.

Effectivement, avec les exigences imposées par l’Union européenne de tendre à l’équilibre, les pouvoirs locaux (les communes, par exemple) sont contraints de limiter leurs actions. De fait, après avoir budgété les dépenses fixes et les entretiens de bâtiments nécessaires, les masses financières disponibles sont réduites à une portion congrue, à savoir 20% du budget communal.

La Région souhaite, pour sa part, que les communes contribuent à répondre au boom démographique par des investissements dans les infrastructures scolaires, dans les crèches, les logements… Dans le même temps, la Région limite nos possibilités d'investissements ! Kafkaïen, n’est-ce pas ?

Par ailleurs, afin d’assurer notamment la transparence et l'égalité de traitement de toutes les sociétés qui s’adressent aux pouvoirs publics, ces derniers sont légalement tenus d’observer les règles inhérentes aux marchés publics, lesquelles se complexifient d’année en année. Aujourd'hui, il faut des experts en la matière pour s'assurer que les procédures sont correctes et, ainsi, éviter tout recours. Cette surcharge de travail constitue, bien évidemment, un coût entraînant souvent une augmentation des prix. Les pouvoirs publics sont donc doublement pénalisés. Rassurez-vous : cette évolution n'a aucun effet (positif ou négatif) sur la qualité d'exécution des chantiers et des différentes livraisons dans notre commune.

Face à ces constats, les FDF plaident pour qu’il y ait une cohérence d'ensemble et pour que les politiques régionales et locales créent des synergies positives pour la population. Ils demandent également une simplification administrative.

Bonne nouvelle : des marges financières ont été dégagées pour initier des nouvelles politiques communales, lesquelles seront développées dans les prochains numéros du Wolumag. Rendez-vous dès à présent dans l’édition de janvier…

Exposition de l’académie des arts

La salle Fabry a accueilli l’exposition annuelle de l’académie des arts.

Cette exposition avait pour thème « Borderline », regroupant des élèves de tous les ateliers.

Serge de Patoul, échevin des académies, a souligné dans son discours qu’exposer contribue et fait partie de la formation que peut dispenser l’académie. Pour lui, l’académie constitue un lieu de formation, avec des exigences d’acquisition de techniques et de compétences dans une approche rigoureuse. Elle délivre des diplômes reconnus.

Madame Mayer, directrice de l’académie, a expliqué le stimulant créatif qu’a constitué l’organisation de cette exposition. « Borderline », c’est l’expression qui se dit être au bord de la crise. Ce thème ayant été pris, les ateliers ont mené une réflexion critique en vue de traduire sur un support précis les émotions et l’image du sujet ainsi choisi.

De l’avis des nombreux visiteurs, l’exposition présentait une homogénéité frappante et intéressante.

Participer au conseil citoyen pour la coopération internationale

Un conseil citoyen accueille tous les habitants qui souhaitent participer à la gestion publique.

Dans le cadre des relations internationales de la commune, j’anime ce conseil qui contribue à la politique locale mise en œuvre dans ce domaine. Il s’agit du Conseil Consultatif de la Coopération et du Développement (CCCD)  dont vous trouverez à l’adresse  https://www.woluwe1150.be/fr/woluwe-saint-pierre/2012-05-16-11-12-59/31-woluwe-saint-pierre/vie-politque/958-cccd-fr les fondements qui l’animent.

Les objectifs essentiels sont

  • d'inciter la population de Woluwe-Saint-Pierre à s'ouvrir au monde (liens d'amitié, ouverture culturelle, appui à la démocratie, coopération économique, coopération au développement).
  • de sensibiliser la population de Woluwe-Saint-Pierre au grand défi du développement du monde.
  • d'encourager concrètement des projets de coopération au développement.
  • de favoriser la mise en réseau et la collaboration de toutes les volontés et des associations de coopération au développement situées à Woluwe-Saint-Pierre.
  • de conseiller les autorités communales en matière de politique de coopération internationale
  • permettre aux nombreux acteurs wolusampétrusiens oeuvrant dans des ONG d’avoir un lieu pour se rencontrer.

Si vous souhaitez y participer ou obtenir plus d’informations, n’hésitez pas à consulter le site ou à me contacter.

Nouvelle compétence : les relations avec la périphérie

Depuis fin février, le Collège des bourgmestre et échevins m’a confié la compétence des relations avec la périphérie bruxelloise. Au moment où trois des bourgmestres de la périphérie démocratiquement élus se voient refuser leur nomination par le gouvernement flamand, notre commune rejoint celle de Woluwe-Saint-Lambert en créant cette attribution. Il faut que les francophones de la périphérie puissent, comme l’autorisent les conventions européennes et le droit belge, avoir une politique de développement culturel et des relations avec les autorités publiques dans leur langue.

Avec cette nouvelle attribution, ma volonté est d’œuvrer pour rapprocher la périphérie de la région de Bruxelles de laquelle en réalité elle fait partie ; pour avoir un traitement des francophones de la périphérie similaire à celui des néerlandophones de Woluwe-Saint-Pierre ; enfin pour mettre à mal le nationalisme dangereux qui se développe au Nord du pays. Je mènerai cette action politique en particulier avec Caroline Persoons, échevine de la Culture.

Pour une force publique stabilisatrice et source de paix

Visite Maire de Goma Naasson Kubuya

 

Pour une force publique stabilisatrice et source de paix

 

Au cours de ce mois de février, la commune a reçu le maire de Goma (cfr Wolurama page 36).

Woluwe-Saint-Pierre a été la commune hôte pour les rencontres organisées par l’association des Villes et des Communes et la Coopération belge en vue d’établir un bilan et une analyse du travail accompli pour définir les lignes directrices d’un programme pluriannuel futur de coopération entre entité locale. Sa relation avec Goma est un exemple. Dans ce programme de coopération, cette relation est exceptionnelle par la taille de la ville de Goma et par le fait que Goma est loin de Kinshasa. Effectivement, la majorité des communes congolaises impliquées dans le programme est kinoise.

Durant cette semaine, une grande attention a été portée au le maire de Goma et sur la relation entre notre commune et la ville de Goma, vu le contexte actuel au Kivu.

A la suite de ces rencontres et d’un travail bilatéral, il a été décidé d’une part de réhabiliter des bâtiments à la mairie pour accueillir dans de bonnes conditions le service Etat civil-Population et d’autre part de poursuivre la collaboration en espérant que la Coopération belge continue à soutenir le programme de coopération entre entités locales.

Ainsi, Woluwe-Saint-Pierre s’inscrit pleinement dans la politique qu’a stimulé l’ancien secrétaire général de l’ONU Koffi Annan: créer des pouvoirs locaux efficaces pour assurer un développement durable.

 

Pour les jeunes entre 15 et 17 ans qui souhaitent participer à un échange interculturel en Louisiane

La commune de Woluwe-Saint-Pierre organise un échange avec sa ville jumelle de New Iberia en Louisiane. Cette expérience permet à 6 jeunes de 15 à 17 ans, normalement 3 filles et 3 garçons, d’aller à la rencontre des habitants d’une petite ville du sud des Etats-Unis et de partager leur quotidien pendant deux semaines.   Cette année encore, un voyage sera organisé. Les dates prévues sont aux alentours du 10 au 25 juillet (les dates définitives seront déterminées en fonction des disponibilités d’avion). Les jeunes sont logés dans des familles louisianaises. Les frais de voyage, d’activités et de repas pris en dehors des familles sont à charge des participants. Une bourse de 200€, correspondant à l’acompte du billet d’avion est offerte à chaque participant.

N’hésitez pas à m'envoyer votre candidature ou à me demander des informations complémentaires (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) ou à Catherine Deroover (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser." target="_blank">)

Une réunion d’information sera organisée fin mars ou début avril.

 

Serge de Patoul