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Mon intervention au parlement bruxellois concernant l'agression antisémite d'une jeune fille de 13 ans à Neder-Over-Hembeek.

Même si les faits peuvent paraître « bénins » dans la mesure où l’acte n’est pas d’une violence inconsidérée par rapport à d’autres actes déjà perpétrés, ces faits sont calamiteux, et les interventions qui ont eu lieu, tant au parlement francophone bruxellois qu’aujourd’hui sont déjà une première contribution pour faire comprendre à la victime, aux agresseurs et à l’entourage des uns et des autres que cet acte est inacceptable. Il est ici malaisé pour une force publique d’intervenir de manière directe et claire. Des procédures judiciaires existent mais il n’est pas évident de réagir à tous ces petits faits, souvent méconnus de la presse. J’ai fait référence au parlement francophone bruxellois suite à l’intervention du professeur Gergely de l’Université Libre de Bruxelles, qui mettait en avant la construction des préjugés selon les formules « le Chinois est ;… », « le Japonais est… », « le nègre est… », « le Tzigane est… », l’arabe est… », « le juif est… ». Ainsi les préjugés construisent-ils l’opposition et, à terme, la haine entre les personnes, et donc l’incohérence sociale. Dès lors, je pense qu’existe, au niveau du pouvoir public, l’absolue nécessité de travailler à la compréhension de ces mécanismes qui engendrent la haine et poussent les individus à s’opposer les uns aux autres. Il s’agit donc d’un travail d’éducation. J’ai conscience du fait que l’éducation est du ressort des Communautés. Nous n’avons toutefois pas évoqué les pouvoirs locaux, qui ont les moyens de toucher directement les populations, au travers de campagnes de sensibilisation et d’explication du type de processus qui engendre cette violence. Notre Région peut intervenir à ce niveau.