Discrimination : injustice, source de violence.

L’évolution démographique en Région bruxelloise montre que la population est de plus en plus multiculturelle. Cette richesse peut être aussi source de difficultés. Celles-ci se traduisent par des formes de discriminations et d’injustices douloureuses, surtout dans le processus d’embauche et de promotion en matière d’emploi. Aujourd’hui, à Bruxelles, pour de nombreuses fonctions, notamment dans le secteur public, les exigences en matière linguistique sont disproportionnées par rapport aux besoins, voire sans rapport avec la fonction. Les exemples sont nombreux : chez les pompiers, dans les administrations locales, dans la magistrature, dans la police… Les effets sont, outre l’injustice créée, la détérioration du service public, avec un manque de pompiers et de policiers, un retard dans les procédures judiciaires. C’est dans cette logique que j’ai demandé au Parlement bruxellois d’étudier toute la législation liée à la gestion du personnel dans la fonction publique, en vue de mettre fin aux législations sources de discriminations. Il faut que les exigences de l’employeur soient une réponse aux besoins professionnels. Il faut garantir à tout un chacun des chances équivalentes de carrières professionnelles. Otages des partis flamands, ceux qui se veulent les champions de la lutte contre la discrimination – PS, cdH et Ecolo – on refusé que ce travail d’étude des législations s’opère. La discrimination est inadmissible. Je relancerai ma proposition d’étude en vue de modifier les législations sources de discrimination.