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Classes rwandaises dans nos écoles communales

{{{ {{L’école comme au Rwanda}} }}} {{Animation à l’attention des élèves de 4ème, 5ème et 6ème primaire des écoles communales de Woluwe-Saint-Pierre}} Prendre conscience de la chance que l’on a d’aller à l’école n’est pas chose aisée lorsqu’on est un enfant de 10 – 12 ans et que bien souvent l’école est perçue comme une corvée. Serge de Patoul, échevin de l’enseignement et de la coopération internationale à Woluwe-Saint-Pierre a souhaité, il y a quelques années sensibiliser les enfants des écoles primaires de la commune à la chance qu’ils ont de pouvoir suivre une scolarité tout en leurs montrant qu’il était nécessaire de créer une certaine solidarité avec des enfants qui n’auraient pas cette chance. Créée en 2003, l’animation « L’école comme au Rwanda » avait pour objectif de sensibiliser les jeunes enfants à la nécessité d’une solidarité et donc d’une coopération. Elle mettait en évidence les différences culturelles, la formulation des questions, l’aptitude des enfants à exprimer des perceptions et à prendre conscience de la situation des enfants de leur âge dans des écoles du type rural en Afrique. Les concepteurs ont voulu prouver aux élèves qu’ils avaient de la chance d’aller à l’école dans les conditions dans lesquelles ils y vont. {{{ {{L’activité}} }}} L’activité consiste à mettre les enfants en situation de classes africaines durant une petite demi-heure. Classes surpeuplées, manque de matériel scolaire, de bancs ou de chaises, telle est la réalité qui est mise en évidence. Certains ont de la chance et peuvent s’asseoir, d’autres doivent rester debout. Certains ont du matériel scolaire, d’autres non. L’enseignant donne cours à trois niveaux en même temps regroupés dans un local exigu : en l'occurrence, il note au tableau pour un des groupes ce qu'il y a lieu de faire, veille à ce qu'un élève lise l’exercice, et demande au groupe de travailler pour continuer avec un autre groupe. Vu le nombre d'élèves dans les écoles primaires du Rwanda, les enseignants doivent exiger une très grande discipline. Pour la même raison, l'encadrement des enfants est faible et une forme d'injustice se crée. Dans la simulation, cela se traduit par le renvoi de la classe des élèves qui pour des raisons parfois minimes s'avèrent être, soit distraits, soit inaptes à répondre à une question. Etant donné que la nature des locaux ne permet pas d'accueillir réellement tous les élèves qui composent le groupe, l'enfant ainsi renvoyé permet de faire entrer un autre qui attend dehors. Au bout de la demi-heure, le professeur interrompt clairement la simulation et laisse la place à un témoignage donné par un conteur africain qui tout en parlant de la réalité de la situation en Afrique aborde également les thèmes des préjugés et des stéréotypes. Et ce pendant une demi-heure. Vient ensuite le temps des questions réponses qui permet aux enfants d’énoncer ce qu’ils ont perçu et ce qu’ils en retirent comme enseignement. Cette animation va être reproposée dans les écoles communales primaires de Woluwe-Saint-Pierre. - le 10 avril à Joli Bois (Val des Epinettes 3) - le 15 avril au Chant d’Oiseau (av des Eperviers, 62) - le 24 avril à Stockel (av. Henri Vandermaelen, 61) - le 29 avril au Centre (av Ch. Thielemans, 28-30)