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Le jumelage avec le district de Chaoyang est suspendu

CONSEIL COMMUNAL DU 20 MARS 2008 Jumelages et Coopération internationale – Jumelage entre la Commune de Woluwe-Saint-Pierre et le District de Chaoyang de la Municipalité de Beijing en République Populaire de Chine -Suspension LE CONSEIL, en séance publique, Sur proposition du Collège des Bourgmestre et Echevins ; Considérant les violences qui ont endeuillé le Tibet depuis le 10.03.2008, date du 49e anniversaire du soulèvement anti-chinois de Lhassa, et qui ont entraîné de nombreuses arrestations à Lhassa et dans les villes et régions avoisinantes ; Considérant que les autorités chinoises isolent le Tibet en expulsant les journalistes encore présents, en tenant les touristes étrangers à distance et en exigeant le départ de toutes les Organisations Non-Gouvernementales étrangères ; Considérant les violations flagrantes des droits de l’Homme et le manque de respect des autorités chinoises à l’égard du peuple tibétain au point tel que les Tibétains sont devenus une minorité dans leur propre pays où l’on assiste à un véritable génocide culturel ; Vu sa délibération du 30.04.2003 décidant d’approuver l’établissement d’un jumelage et de relations privilégiées entre le District de Chaoyang de la Municipalité de Beijing en République Populaire de Chine et la Commune de Woluwe-Saint-Pierre ; RAPPELLE ses préoccupations et ses inquiétudes relatives à l’évolution de la situation au Tibet, déjà exprimées par les représentants de la Commune de Woluwe-Saint-Pierre à de nombreuses reprises, entre autres dans sa délibération du 30.04.2003 décidant d’approuver l’établissement d’un jumelage et de relations privilégiées entre le District de Chaoyang de la Municipalité de Beijing en République Populaire de Chine et la Commune de Woluwe-Saint-Pierre ; DECIDE de suspendre unilatéralement le jumelage et les relations privilégiées entre la Commune de Woluwe-Saint-Pierre et le District de Chaoyang de la Municipalité de Beijing en République Populaire de Chine, tant que la situation des droits de l’Homme au Tibet n’aura pas évolué de manière significative vers une garantie des droits démocratiques, du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, du respect des minorités et de celui des libertés fondamentales, telles que la liberté d’expression, la liberté de la presse, la liberté de réunion et d’association ; DEMANDE aux autorités chinoises d’entamer un réel dialogue avec les représentants du peuple tibétain ; DECIDE d’adresser la présente décision à l’ambassadeur de la République Populaire de Chine au Royaume de Belgique, aux autorités du district de Chaoyang de la municipalité de Beijing ainsi qu’au Ministre des Affaires étrangères du Royaume de Belgique.