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Urbanisme - Logement

{{{ {{Notre évaluation de la situation actuelle}} }}} Il aura fallu une centaine d'années pour urbaniser la plus grande partie du territoire communal constitué autour des anciens noyaux villageois de Woluwe-St-Pierre et de Stockel. Grâce à l'extraordinaire voie de communication que constitue l'avenue de Tervueren, à sa proximité avec la forêt de Soignes et à un urbanisme raisonnable (à l'exception de quelques erreurs commises surtout entre 1960 et 1980), Woluwe-St-Pierre reste une des communes les moins denses de la Région bruxelloise et offre, de ce fait, un habitat particulièrement attrayant, ce qui s'est traduit ces dernières années par une augmentation considérable de son prix... Quasiment l'ensemble des surfaces bâtissables de notre commune le sont aujourd'hui, à l'exception du terrain de l'avenue des Dames Blanches (9 ha) et d'un terrain communal avenue Olieslagers (un peu plus d'1 ha). Le premier est aujourd'hui protégé contre une éventuelle urbanisation à haute densité par un plan particulier d'affectation du sol (PPAS) dont la commune a pris l'initiative et qui y prévoit un habitat très clairsemé préservant également la zone de pourtour de la forêt de Soignes. Après les polémiques suscitées par un projet d'urbanisation sur le second terrain, il est aujourd'hui acquis qu'outre la construction indispensable d'une crèche, le nombre de logements et le gabarit des immeubles y sera considérablement réduit. Il est évident que, tous logements confondus, les prix pratiqués sont aujourd'hui un obstacle, particulièrement à l'installation de jeunes ménages à Woluwe-St-Pierre. Cette réalité ne manquera pas d'alimenter toutes les démagogies pendant la campagne électorale. A défaut de pouvoir densifier la commune, ce qui en changerait fondamentalement le caractère, ou d'intervenir de manière significative (avec des moyens financiers qui font défaut à la commune) pour modifier les lois de l'offre et de la demande sur un marché immobilier détenu à plus de 95% par des propriétaires privés, aucune solution miracle ne peut être trouvée. Conscients de cette réalité, nous avons néanmoins élaboré une série d'initiatives permettant d'atténuer en la matière les lois du marché. {{{ {{Nos objectifs}} }}} • combattre toute densification excessive de nos quartiers en évitant notamment la multiplication d'immeubles à appartements dans des rues à typologie de maisons unifamiliales. Agir autrement modifierait fondamentalement le caractère de la commune et augmenterait encore les problèmes de mobilité ; • Woluwe-St-Pierre compte actuellement très exactement 914 logements sociaux et une quarantaine de logements communaux dont l'état est assez inégal. Notre objectif est de donner à la société locale d'Habitations sociales les moyens nécessaires pour rénover l'ensemble de son parc immobilier, en assurant un taux de disponibilité maximal. En outre, un certain nombre de logements sociaux neufs pourrait encore être réalisé sur les terrains appartenant à la société locale ; • pour les personnes n'entrant pas dans les conditions d'accès au logement social, mais dont les moyens ne leur permettent pas d'acquérir un logement sur le marché libre dans notre commune, nous nous proposons d'élargir et de faire mieux connaître les primes à l'installation actuellement allouées sous la forme d'une exonération du précompte immobilier pendant plusieurs années ; • pour des raisons diverses et parfois inattendues, il existe à Woluwe-St-Pierre de nombreux immeubles inoccupés et/ou à l'abandon qui constituent souvent des nuisances pour le voisinage. Nous comptons mener une politique active d'enrôlement de taxes dissuasives pour que ces biens soient remis rapidement sur le marché, ce qui décourage en l'espèce toutes ces spéculations immobilières ; • ainsi que nous l'avions déjà annoncé en 2000, la commune se portera acquéreuse en cas de vente du bâtiment de la Défense nationale rue des Palmiers qui devait abriter "provisoirement", dans des conditions inadaptées, un Centre de transit pour réfugiés. Nous voudrions y développer un projet de logements moyens ; • grâce au plan régional d'affectation du sol (PRAS), la quasi totalité des espaces verts de notre commune est aujourd'hui protégée définitivement contre d'éventuels appétits immobiliers. Notre volonté est d'assurer le maintien de la totalité de ceux-ci. Afin de garantir un arsenal réglementaire efficace de protection de la spécificité de chacun de nos quartiers, la commune adaptera ou arrêtera des plans particuliers d'affectation du sol (PPAS).