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Buljo-Jikji-Simche-yojeol volume II ou "Anthologie des Enseignements des Prêtres Zen du Grand Bouddhisme"

Table des Matières « Buljo-Jikji-simche-yojeol » Vol II ou « Jikji » Origine de l'écriture Méthode d'imprimerie et de publication de « Jikji » Renseignements bibliographiques Un peu d'histoire « Cheongju » et « le Cheongju Early Printing Museum » Gangnam et Woluwe-Saint-Pierre - 30 ans d'amitié Le district de Gangnam-gu, Séoul La Bibliotheca Wittockiana En octobre 2005, une délégation emmenée par Monsieur Serge de Patoul, député échevin des Jumelages et de la Coopération Internationale, a effectué une mission au district de Gangnam-gu, Séoul, République de Corée du Sud, jumelé avec Woluwe-Saint-Pierre depuis 1976. Lors de cette mission, la délégation a visité le « Cheongju Early Printing Museum ». A cette occasion, Monsieur de Patoul, chef de délégation, s'est vu remettre un fac-similé du livre « Buljo-Jikji-Simche-Yojeol » Vol II ou « Anthologie des Enseignements des Prêtres Zen du Grand Bouddhisme » Vol II, rédigé en 1372 par le prêtre Baegun et imprimé en 1377 au Temple de Heungdeok-sa. La particularité de cet ouvrage est d'être le plus ancien livre imprimé en caractères mobiles reconnu. Les autorités communales souhaitant mettre ce fac-similé à la disposition d'un public le plus large possible, ont décidé de le déposer à la Bibliotheca Wittockiana, consacrée aux reliures et aux livres anciens et située sur le territoire de Woluwe-Saint-Pierre. « Buljo-Jikji-simche-yojeol » Vol II ou « Jikji »
Le premier livre imprimé par un processus d'imprimerie : l'anthologie des enseignements des prêtres Zen du grand Bouddhisme
« Buljo-Jikji-Simche-Yojeol » ou « BaekWoonHwaSangChoLokBulJo Jikji SImCheYoJeol » Vol II, « Anthologie des Enseignements des Prêtres Zen du Grand Bouddhisme », communément appelé « Jikji » », est le plus ancien livre au monde imprimé en caractères mobiles. Ce livre, publié en juillet 1377 au Temple de Heungdeok-sa, soit 78 ans avant la « Bible 42 lignes » de Gutenberg en 1455, reprend les grands principes de « la philosophie zen ». Inconnu jusqu'en 1985, le Temple de Heungdeok-sa a été découvert lors de fouilles organisées par le Musée de l'Université de Cheongju. C'est par ailleurs sur ce site qu'a été construit le « Cheongju Early Printing Museum ». L'auteur du « Jikji », Baegun, est un célèbre maître bouddhiste de la dynastie Goruy (XIVe s). Né en 1298 à Junla-do-Kabu, il part pour la Chine afin d'y découvrir la loi du Bouddha en 1351 et reçoit de son maître Cheong Gong un volume du « BuljoJilShimCheYoJeol ». Rentré dans son pays, il devient responsable des Temples Ankwang et Sinkwang. Il formera également des jeunes moines. En 1372, il a 75 ans et rédige le second volume de « »Jikji» ». Il meurt en 1374. Baegun a rédigé ce livre car il souhaitait partager et transmettre son enseignement et celui de Bouddha. «Jikji» comporte deux volumes, mais seul le volume II a été jusqu'à présent retrouvé. L'original est actuellement conservé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. Il n'est pas visible par le public. Origine de l'écriture « Jikji » reprend les enseignements soigneusement choisis de nombreux prêtres bouddhistes afin que chacun puisse atteindre l'essence même de la philosophie Zen. Ces préceptes sont enseignés aux étudiants en complément de l'étude des préceptes de Bouddha, nécessaires à la compréhension de la philosophie Zen. Le livre a été écrit par Baegun dans le but de propager ses connaissances, mais aussi de proposer une guidance aux adeptes de la foi bouddhiste. L'ouvrage contient l'essence de la philosophie Zen reprise dans des écrits de grands prêtres, sélectionnés sous forme de vers, chants, écritures, lettres et poèmes. Les mots clés du titre du livre « Jikji » et « simche » sont dérivés d'une célèbre expression qui permet d'atteindre la plénitude par la pratique Zen, ce qui, en d'autres termes, revient à dire atteindre l'esprit de Bouddha par la pratique de la philosophie Zen. « Jikji » reprend 300 versets regroupés en 154 groupes. Le vieux prêtre a rédigé un livre de qualité en ne sélectionnant que l'essentiel de la philosophie Zen à enseigner aux élèves. Méthode d'imprimerie et de publication de « Jikji » L'origine de l'imprimerie en caractères mobiles est peu connue, mais « Jikji » présente cependant des caractéristiques qui ne sont rendues possibles que par ce type d'imprimerie. Si l'on prend en considération le fait qu'il n'y ait pas deux caractères semblables sur une même page ou qu'un même un caractère est trouvé sur plusieurs pages, il est clair que le moule en sable habituellement employé pour reproduire un caractère en nombre nécessaire n'a pas été utilisé. D'après la matrice utilisée, les caractères ont été sculptés un par un et il est possible que du bois, du métal et de la colle ait été utilisés. En tenant compte que les caractères sculptés directement dans le métal ne peuvent être considérés comme caractères mobiles en métal, qu'il y a des taches caractéristiques du moulage en métal et que la phrase « imprimé en caractères métalliques » est écrite à la fin de l'ouvrage, le moule en cire d'abeilles est la seule méthode qui ait pu être utilisée. « Jikji » a été imprimé alors que la Corée était sous la domination de la Mongolie maintenant ainsi la tradition de la Dynastie Goryeo d'utiliser des caractères mobiles. « Jikji » a été publié en 1377 au Temple de Heungdeok-sa, à une époque où un grand nombre de personnes souhaitaient étudier les préceptes Zen de Baegun. Néanmoins, le nombre de copies a été limité en raison des méthodes d'imprimerie. En 1378, lorsque la diffusion de l'ouvrage s'est avéré difficile, l'impression xylographique (utilisation de tablettes en bois enduites d'encre) a été utilisée au Temple Chwiam-sa. Il peut donc être affirmé que l'impression de « Jikji » permet de comprendre l'histoire de l'imprimerie à caractères mobiles pendant la Dynastie Goryeo, alors que l'impression par blocs de bois a favorisé la diffusion de l'œuvre de Baegun. Le caractère en métal a été inventé au début du XIIIème siècle afin de remplacer l'imprimerie en caractères en bois, qui avait été développée dans le but de propager le bouddhisme au début du VIIIème siecle. Mais à la suite de la perte de de nombreux livres lors d'incendies au début du XIIème siècle, une nouvelle méthode a été inventée afin de pouvoir reproduire les livres. Cette méthode fut d'ailleurs utilisée pour l'impression de livres plus coûteux comme par exemple des livres édités pour des personnalités ou des livres à thèmes spécialisés dont « Jikji » est l'un des exemples. Cette méthode d'impression a influencé l'histoire de l'imprimerie orientale mais aussi indirectement celle de l'imprimerie européenne. Les 26 lettres de l'alphabet européen ont rendu la réalisation des caratères plus facile et les matrices pouvaient être facilement réutilisées. Les Européens ont ainsi développé la presse allemande, utilisant un mélange de plomb, d'antimoine et d'étain, mélange solide et facile à fondre. Les Coréens utilisaient un mélange en cuivre contenant du zinc. Le zinc disparaissait très facilement à haute température. Renseignements bibliographiques « Jikji » (vol II) est typographiquement imprimé en caractères mobiles. Il est composé de 39 pages, imprimées de chaque côté, avec une couverture avant et arrière. Il fait 26,6 cm de haut et 17 cm de large et est relié en 5 points selon le style traditionnel de reliure coréenne. Chaque page est composée de 11 lignes, elles-mêmes composées de 18 à 20 caractères. Les caractères sont divisés en deux types : les caractères moyens utilisés pour le corps de texte et les petits caractères utilisés pour les annotations. Les petits caractères sont par ailleurs également utilisés pour remplacer les caractères moyens lorsque ceux-ci ne sont pas en nombre suffisant ou introuvables. Si un caractère apparaît plusieurs fois sur une même page, ceux-ci ne sont pas uniformes et apparaissent différents. Cependant, le même caractère est utilisé à nouveau sur d'autres pages. Certains d'entre eux sont à l'envers et présentent des nombreuses taches. L'étude de la forme des caractères montre que deux plaques d'imprimerie étaient utilisées alternativement. Une des plaques a d'ailleurs perdu un bloc de caractères à la fin de l'impression. Un peu d'histoire « Jikji » est le plus ancien livre existant imprimé en caractères mobiles. Son existence a été révélée en 1901. Le livre original est actuellement propriété de la Bibliothèque nationale de France et a été publiquement exposé en 1972 lors de « l'Année Internationale du Livre ». Il a été officiellement reconnu comme le plus ancien livre imprimé en caractères mobiles à cette époque. La situation géographique du Temple de Heungdeoksa, où le livre a été publié, a été confirmée en 1985 par un rapport publié par l'Université de Cheongju. En 1992, le « Cheongju Early Printing Museum » ouvre ses portes. Un symposium sur les cultures d'imprimerie à l'Est et à l'Ouest s'est tenu en septembre 1997, à l'initiative de la Commission nationale coréenne pour l'UNESCO, la Commission allemande pour l'UNESCO et la ville de Cheongju. L'objectif principal de ce symposium était de confirmer internationalement que «Jikji» était le plus ancien livre imprimé en caractères mobiles existant au monde. Si, actuellement, il est conservé à la Bibliothèque Nationale de France à Paris. « Jikji » a d'abord fait partie de la collection privée de Collin de Plancy, un chargé d'affaires à l'Ambassade de France à Séoul en 1887. Il a ensuite été racheté par Henri Vever, joallier et collectionneur de livres anciens qui en a fait don, à sa mort, à la Bibliothèque Nationale de France. « Cheongju » et « le Cheongju Early Printing Museum » Le Cheongju Early Printing Museum a été inauguré le 17 mars 1992 sur le site du Temple d'Heungdeoksa. Ce musée a pour objectif de prouver que la Corée est la première à avoir inventé l'imprimerie à caractères mobiles en métal et ainsi montrer l'héritage culturel transmis à la postérité. Le musée se veut également être un lieu d'éducation scientifique où il est possible d'étudier l'histoire de l'imprimerie. Le musée conserve plus de 2000 vestiges (anciens livres et outils d'impression) déterrés sur le site du Temple d'Heungdeoksa. Au XXIème siècle, à l'ère de l'information et de la communication, le Cheongju Early Printing Museum cherche à créer une nouvelle valeur universelle et à développer le prestige de la Corée, notamment par l'engistrement des données du «Jikji» ou par des entreprises de coopération avec d'autres pays. Le ville de Cheongju appelée « la contrée des nobles », offre un passé de plus de mille ans et un riche patrimoine culturel. « Jikji » y a été rédigé, mais la ville marqua également les débuts de l'autonomie régionale. En héritant de cette longue tradition, Cheongju s'est peu à peu transformée en ville énergique, créant de nouvelles animations culturelles telles que « AirExpo », « Cheongju International Craft Biennale » ou encore des expositions sur l'imprimerie. Ces activités culturelles lui valurent un prix en 2000. En 1985, suite à des fouilles organisées par l'Université de Cheong, les premiers vestiges du Temple d'Heungdeoksa furent découverts. Le temple se situe sur un terrain sur lequel avaient déjà été trouvés des vestiges bouddhistes et même les ruines d'un ancien temple dont il n'était nulle part fait mention. C'est la raison pour laquelle, aucune fouille n'avait été entamée jusqu'en 1984, date de commencement de celles de l'Université de Cheong. Au cours de ces travaux, les vestiges d'un temple inconnu vont être déterrés. Malheureusement, ces ruines ont été fortement abimées par les mouvements réguliers du terrain. Les fouilles ont montré que le temple a probablement été construit au IXème siècle et abandonné au XIVème ou XVème siècle après avoir été détruit par un incendie. A la fin des travaux en 1985, les vestiges de vaisselles et autres poteries retrouvées aux alentours prouvent, gâce à leurs inscriptions, que c'est l'endroit où a été rédigé et imprimé le « Jikji ». Le temple fut reconstruit entre 1987 et 2000. Gangnam et Woluwe-Saint-Pierre - 30 ans d'amitié Le jumelage entre la Commune de Woluwe-Saint-Pierre et le district de Gangnam-gu, Séoul en République de Corée du Sud, est né il y a 30 ans, le 21 juin 1976, en hommage à la participation de la Belgique lors de la guerre de Corée. En effet, en 1950, après l'invasion de la République de Corée par les Nord-Coréens, les Nations Unies réunirent les 16 pays membres, dont la Belgique, et décidèrent d'unir leurs forces pour combattre cette agression. En 1970, un monument fut érigé sur le territoire de la commune en mémoire aux volontaires belges ayant participé à cette guerre. La Belgique entretient depuis ce temps des relations particulières avec la République de Corée. En 1976, un jumelage officiel est signé entre Woluwe-Saint-Pierre et le district de Gangnam-gu (Séoul) dans le but d'assurer mutuellement le développement et l'amélioration du bien-être de leur population par l'échange de leurs connaissances et expériences dans les domaines culturel, administratif, économique et social ainsi que la consolidation des liens d'amitié existant déjà entre les deux entités. Woluwe-Saint-Pierre et Gangnam-gu ont reçu leurs délégations respectives plusieurs fois au cours de ces trente dernières années. En 2004, un festival de culture coréenne a été organisé à Woluwe-Saint-Pierre, en collaboration avec la Fondation Europa Korea et en présence du Maire de Gangnam, M. Kwon Moon Yong. Des films coréens furent projetés, des animations autour de la littérature coréenne ou de l'art des nœuds coréens furent organisées tout au long d'un week-end. Ce festival fut enrichi par la venue d'un orchestre de chambre, l'Orchestre Chung, qui a proposé au public un aperçu de la musique classique coréenne. En octobre 2005, Monsieur de Patoul, Echevin des Jumelages et des Relations Internationales, s'est rendu à Gangnam-gu suite à l'invitation de Monsieur Kwon Moon Yong, à participer au Marathon International de la Paix organisé par le district. Ce fut l'occasion pour la délégation de découvrir l'utilisation très avancée des nouvelles technologies dans le cadre de la gestion administrative de la municipalité. Rappelons que Woluwe-Saint-Pierre est l'une des communes belges pionnières au niveau de l'utilisation des nouvelles technologies (carte d'identité électronique, renouvellement des cartes de stationnement par Internet,...). Les deux entités ont profité de cette occasion pour élaborer des projets de coopération future. Le district de Gangnam-gu, Séoul Situé au sud de Séoul, le district de Gangnam-gu offre une superficie de 39,54 km2. Indépendant depuis mai 1988, Gangnam-gu se divise en 26 districts administratifs et 15 districts légaux. La particularité du district de Gangnam-gu est d'offrir à ses citoyens la possibilité de participer à sa gestion administrative par l'intermédaire d'Internet en mettant en place un système basé sur celui de la Grèce antique, à savoir que toute décision qui a une incidence sur le citoyen doit être prise après que les diverses opinions aient été entendues. L'e-mairie de Gangnam-gu offre aux internautes une centaine de services municipaux online, tels que la délivrance de certificat, d'autorisations, la publication officielle d'appels d'offre ou le paiement des impôts par exemple. Ces documents peuvent être obtenus aux bornes automatiques installées dans les gares de métro ou dans certaines banques. Fortement sensibilisé aux poblèmes environnementaux et à l'écologie, le district offre à ses habitants un cadre de vie agréable et aéré, favorisant les espaces verts et réhabilitant des espaces pollués en espace écologiques. Le district teste actuellement l'utilisation d'un système de monorail fonctionnant à l'électricité et sans gaz d'échappement. Ce système offre l'avantage d'être rapide puisqu'il circule en dehors des embouteillages. Il devrait être rapidement étendu à toute la ville de Séoul. Gangnam-gu a également mis sur pied, en collaboration avec l'Université de Stanford en Californie, un sytème d'éducation à distance qui offre un programme de rééducation de personnel qualifié au sein de l'industrie informatique. Ce programme offre la même qualité de cours que celle de l'Université mais aussi la même reconnaissance des coefficients scolaires permettant d'obtenir un diplôme unversitaire. Gangnam-gu propose également à ses habitants une grande diversité d'activités culturelles et un développement économique important. La Teheran Avenue où se trouve le World Trade Center de Séoul est devenu le berceau des start-up entourées de sociétés consacrées à la finance et au commerce extérieur. Ce quartier en essor tend à devenir le centre des affaires internationales avec le Centre Asia Europe Meeting et le terminal aérien situés à proximité. Gangnam-gu s'ouvre également vers l'extérieur. Outre le jumelage avec Woluwe-Saint-Pierre, le disrict est jumelé avec celui de Chaoyang-Beijing (jumelé lui aussi avec Woluwe), l'arrondissement de Joogsan de Daeryun en Chine et la ville de Riverside aux Etats-Unis. La Bibliotheca Wittockiana Depuis son plus jeune âge, Michel Wittock, bibliophile passionné, collectionne livres et reliures anciennes. Limitée au départ à la reliure de la Renaissance, la collection, de plus de 5.000 pièces, s'enrichit peu à peu d'ouvrages plus contemporains. En 1983 Michel Wittock, en collaboration avec l'architecte bruxellois Emmanuel de Callataÿ, fait construire un édifice afin de mettre sa collection en valeur. Le résultat rencontre parfaitement ses souhaits : un cadre de pierres rudes et de béton brut de décoffrage dont la simplicité janséniste, relevée de quelques sculptures dépouillées, s'efface devant les cuirs polis et les ors luisants des reliures. Une collection de reliures artistiques et historiques necessite des connaissances approfondies sur le sujet. C'est la raison pour laquelle Michel Wittock se compose la bibliothèque de documentation et d'études qui s'enrichit peu à peu et comporte aujourd'hui plus de 20.000 volumes. Depuis 1996, le 1er étage, conçu par Charly Wittock, abrite une salle de lecture permettant au public d'avoir accès à cette documentation. La Bibliotheca Wittockiana conserve également quelques mille lettres autographes d'écrivains et artistes belges et français de la fin du XIXème siècle, adressées au grand-père maternel de Michel Wittock, le poète Valère-Gille. Un comité scientifique composé de membres belges et étrangers veille à donner aux activités de la Bibliotheca Wittockiana un caractère scientifique et culturel d'utilité publique. La Bibliotheca Wittockiana accueille régulièrement des expositions ponctuelles et thématiques où voisinnent livres, reliures, dessins, manuscrits, autographes, peintures... qui révèlent, autour de la reliure contemporaine, le talent d'artistes actuels. La Bibliotheca Wittockiana se veut un lieu de rencontre et d'évènements où collectionneurs privés et institutions publiques exposent leurs trésors. Outre les catalogues d'expositions, le Bibliotheca Wittockiana publie une collection consacrée à l'histoire de la reliure sous le titre de Studia Bibliothecae Wittockianae. Les amateurs pourront suivre un cours de reliure et de dorure dans les annexes du musée. Du 18 février au 6 mai prochain, la Bibliotheca Wittockiana accueillera une exposition consacrée à « la reliure dans les Pays-Bas au XVIIIe siècle ». Les quelques 150 livres exposés, pour la plupart prêtés par la Koninklijke Bibliotheek de La Haye, montreront la grande diversité de styles dont ont fait preuve les artistes relieurs de l'époque dans leurs créations.