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Ouverture au monde pour nos jeunes.

Ma politique d’ouverture au monde pour nos jeunes de 16 à 17 ans se traduit cette année par des projets dans quatre continents : Asie (Chaoyang à Beijing en Chine), Amérique (New Iberia en Louisiane – Etats-Unis), Afrique (Sénégal avec le chantier Mbouloum) et Europe (Pecica en Roumanie).

Quatre jeunes iront vivre en juillet l’expérience américaine dans notre commune jumelée de New Iberia. En outre, deux jeunes sont invités à suivre un stage d’ouverture à la culture chinoise à Chaoyang, stage qui accueille des jeunes de 14 à 18 ans de Chine et du reste du monde. Par ailleurs, après une préparation d’un an, sept jeunes de la cité de l’Amitié et deux animateurs iront à Pecica dans la perspective d’apprendre la différence et l’ouverture à l’autre.

De belles expériences dont on reparlera avec nos «diplomates en herbe».

Enfin, pour la deuxième fois, une école de Woluwe-Saint-Pierre, l’institut technique et professionnel  Don Bosco avenue du Val d’Or, a participé à l’opération «Move with Africa» avec un soutien financier de la commune.

Le choc des stéréotypes et la rupture des préjugés.

L’ouverture au monde, c’est l’apprentissage des chocs de stéréotypes.

L’exposition «Toubab Toubab» de l’institut Don Bosco, qui a eu lieu dans la salle des guichets à la maison communale en mai, en a été un parfait exemple.

Tout d’abord, les stéréotypes par rapport au Sud s’effondrent ou au moins sont fortement revus grâce à ce voyage d’ouverture à l’autre et à sa culture, d’ouverture à la coopération et d’ouverture à des questions fondamentales de la vie comme celle du bonheur.

Ensuite, le regard sur l’école technique et professionnelle change. Les élèves parfois aux allures peu susceptibles de rassurer ont mené à bien une expérience de vie exceptionnelle, source de nombreux apprentissages. Ils ont conçu et réalisé de manière professionnelle une exposition de grande qualité tant dans la prise des photos que du montage (chevalet, impression, éclairage,…) de l’exposition. L’image de l’enseignement technique et professionnel en sort grandie.

Si l’exposition fut un festival de couleurs et de lumière apprécié par la population se rendant à la maison communale, elle fut surtout la remise en cause de stéréotypes.

Le projet des jeunes de la Cité de l’Amitié s’inscrit dans la même logique. Ils partiront avec des photos de leur quotidien, de leur quartier pour les exposer à Pecica avec des photos de jeunes Roumains sur la même thématique. Cette exposition est le moteur des échanges, de l’ouverture à l’autre et aux différences et la déconstruction des préjugés.

  

     Ouverture aux cultures, de grande modernité à la simplicité.