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Enseignement : plus d’autonomie pour atteindre les objectifs définis, stop à la multiplication des circulaires.

Comme pouvoir organisateur d’enseignement (PO), la commune comme les autres PO souffrent d’un système d’enseignement qui pratique le paradoxe de demander d’apprendre l’esprit critique aux élèves tout en imposant au monde de l’enseignement de suivre des règles sans réflexion et parfois contradictoire !

Mon propos est déjà illustré par deux exemples manifestes cette année scolaire 2016-2017.

La réorganisation des cours de philosophie et de citoyenneté a placé les PO dans des situations impossibles. Je pense à la règle que dans une école l’enseignant en charge du cours de citoyenneté. Actuellement, les enfants ont une heure du cours de citoyenneté et une heure de religion ou morale ou le cours de « dispense ». La situation dans nos écoles communales primaires est la suivante :

 

Cours suivi                               Nombre d’élèves                           % par rapport au total des élèves

Morale laïque                                        356                                                         39,7%

Religion catholique                                351                                                         39,1%

Religion musulmane                              128                                                         14,3%

Religion protestante                                46                                                           5,1%

Religion orthodoxe                                  16                                                            1,8%

Religion israélite                                       1                                                            0,1%

 

En pratique cela se traduit par une perte de plus de 30% d’heure d’enseignement de cours d’une religion ou morale et des difficultés de locaux. Vu l’hétérogénéité des âges pour les groupes peu nombreux, nous devons avoir un système où les enfants de ces cours quittent la classe pour aller au cours de religion choisie. Ce n’est pas le système idéal !

Le second exemple est encore plus flagrant. Il s’agit du fameux décret des titres et fonctions. Tout est rigidifié. Les directions du réseau libre ont également fait part de leur très grand mécontentement. Les informations ont tardées. La charge administrative et bureaucratique est énorme. Les directions sont détournées de leur rôle premier. La commune n’est pas épargnée. Outre quelques difficultés de désignation d’enseignement déjà en fonction et donnant satisfaction, la commune a avancé les rémunérations pour les enseignants du secondaire pour les mois de septembre et d’octobre. Cette réforme, essentiellement basé sur une défense de pré carrées, a complexifié sans apporter le moindre plus pédagogique ! Et c’est sans compter les difficultés de recrutement.

Notre enseignement souffre de beaucoup trop de carcans administratifs.