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Michel Naets (IC) , candidat néerlandophone sur la liste

michel20naets20122591 La liste FDF + IC (intérêt communaux) 
 
Michel Naets est un Bruxellois néerlandophone de 45 ans. Aujourd’hui il se présente à la seizième place de la liste FDF+IC de Woluwé St. Pierre, dont le candidat Bourgmestre Serge de Patoul est en tête de liste.
A Woluwé St-Pierre, suite au schisme avec le MR, le FDF se présentera aux élections communales du 14 octobre prochain, avec une liste élargie, ouverte aux candidats représentant les intérêts communaux. C’est avec sa liste FDF+IC (intérêts communaux), que le premier échevin sortant, Serge de Patoul, désire continuer sa politique de bonne gouvernance.
En tant que néerlandophone, Naets insiste sur le fait que cette ouverture du FDF est un signe particulièrement important vers tous les citoyens. C’est une reconnaissance indiscutable de la présence de Flamands à Bruxelles.
Si le FDF avec son chef de parti Olivier Maingain a fait valoir avec vigueur son désaccord quant aux exigences de la Flandre dans le dossier dit de BHV, la polarisation entre francophones et néerlandophones à Bruxelles ne fait nullement l’objet de dissension. Au contraire !
Le « Nieuwsblad » a d’ailleurs rapporté très justement qu’Olivier Maingain dans sa propre commune a été félicité par son opposition, y compris par les partis Flamands, pour l’excellente gestion de son mayorat en général et pour son approche vers les néerlandophones en particulier.
C’est une formidable reconnaissance pour lui et pour tout le FDF dans son ensemble !
Le FDF prône encore toujours l’élargissement de la Région de Bruxelles-Capitale, du moins si Bruxelles veut rester la Capitale de l’Europe. Un élargissement vers la Flandre aurait non seulement pour conséquence de compter plus de néerlandophones à Bruxelles, mais il allègerait fortement les mécanismes de financements de la Capitale.
Naets en est convaincu : il est grand temps que les Flamands de la Capitale s’émancipent de la Flandre. Les partis Flamands regardent encore toujours Bruxelles – et son mode de financement en particulier - avec une sorte d’indulgence critique tout en oubliant son rôle majeur dans notre économie nationale.
Que les citoyens qui le désirent, puissent communiquer en néerlandais dans toutes les administrations Bruxelloises est pour le FDF, sans aucunes ambiguïtés, un droit fondamental.
A Woluwé St Pierre, les anciens savent mieux que quiconque que les nombreux hameaux à travers la commune étaient riches d’une population flamande autochtone. Le respect de la culture et de la langue des ces familles est sacré. Leur ouverture d’esprit est à la base d’énormes évolutions attirant bien des communautés différentes. Le premier aérodrome de Bruxelles qui a ensuite laissé la place à un hippodrome de premier plan nous laisse aujourd’hui une architecture importée de « cottages » témoins aujourd’hui de jours heureux d’antan. Ce souci d’ouverture et d’accueil est du reste encore aujourd’hui une des singularités de la commune.
A la base d’une bonne gouvernance se retrouvent de bons accords.
La politique de scolarisation, de la culture ou de l’accompagnement des jeunes, conjugué à une bonne gestion des finances offrira un cadre de vie où tout le monde se sentira chez soi. Il en est de même pour les transports en commun ou la gestion du trafic croissant, la sécurité ou encore les soins aux personnes âgées. Une pléthore de défis, petits ou grands, qui doivent assurer le concitoyen d’appréhender son avenir et celui de sa commune avec confiance.
Les élections communales de 2012 comporte un message fort pour les élections de 2014 !
Si la bonne gouvernance implique de donner des réponses précises aux choix de vie de la commune et de ses habitants, le FDF plaide aussi quant au renforcement de l’identité des habitants de la Région de Bruxelles-Capitale : les Bruxellois.
Le FDF est un parti du centre. Dans son programme on y retrouve des sensibilités essentielles des classes moyennes, soucieuses de leurs développements. Cependant on y retrouve aussi des sujets socio-économiques avec un accent tout particulier en faveur des populations défavorisées. Woluwé St. Pierre qui est réputé pour ses nombreuses Ambassades, Résidences et maisons de maîtres, offre aussi un grand nombre d’habitations sociales. Ce mélange social garanti un équilibre où il fait bon vivre. L’équipe du FDF-IC s’engage à la pérennité de ce climat.
Michel Naets est gérant d’une entreprise qui compte aujourd’hui une trentaine de salariés. Du personnel, de l’administration ou de la fiscalité, il s’entretient volontiers avec d’autres indépendants. Membre actif d’un service-club, il connaît parfaitement le sens du mot bénévolat. Profondément humaniste et dirigé fondamentalement vers l’importance d’une cohésion sociale il œuvre également au sein d’une société royale musicale.
La politique n’est pour Naets pas un vain mot. Petit-fils et arrière petit-fils de Bourgmestre en Campines, il est fier de dire que ces grands parents n’avaient pas de parti politique précis. La politique au bien d’une collectivité locale n’a pas besoin de parti sinon celui du cœur. De nos jours, la bonne gouvernance est une question de bons sens et de bons plans financiers.
En 2006 il se retrouve sur la liste du VLD à Schaerbeek. C’est l’occasion pour lui de participer à de nombreuses réunions. Une démarche indispensable pour mieux appréhender les vicissitudes d’une collectivité. De cette expérience il en retire la conclusion qu’à Bruxelles un parti néerlandophone fait peur aux Bruxellois et n’intéresse guère les flamands de Flandres.
En 2009, c’est au sein de Pro Bruxsel qu’on le retrouve. Un nouveau parti, pluraliste, soucieux du sort de tous les Bruxellois. Il participe encore à de nombreuses discussions, principalement avec des Flamands, connus ou moins connus, qui partagent tous l’ambition du développement d’une Région de Bruxelles-Capitale, soucieuse de tous ses habitants, indépendamment de leur langue ! L’idée de l’émancipation de la Région Bruxelloise par rapport à la Flandre voit le jour !
Les élections communales de 2012 représentent pour Naets à plus d'un titres un nouveau défit !
Celui d'un Flamand accueilli comme indépendant sur une liste FDF ! Alors qu'au niveau national, beaucoup regardent avec appréhension les élections de 2014 et le résultat de la N-VA, c'est bien en 2012 que le sort des Flamands Bruxellois se jouera.
Si le FDF - avec des néerlandophones comme Naets - parvient à démontrer, que l'avenir de la Belgique Fédérale ne sera garanti que si la Région de Bruxelles-Capitale sort plus unie des élections, alors les Flamands Bruxellois se sentiront aussi vraiment chez eux, à Bruxelles.
Michel en tous les cas se sent bien à Woluwé St-Pierre où il a intégré une maison familiale.
Un appel du pied ?
Naets plaide pour une ouverture plus grande des médias aux candidats qui comme lui, ont quelque chose à dire ; ont une expérience à partager, ou ont tout simplement ….
Un rêve de bonne gouvernance !